Bonjour. Cette caricature du « dîner de famille » (daté du 13, mais parue le 14 janvier 1898) est aujourd’hui souvent citée à contre-emploi, en France : le « Ils en ont parlé », qui résumait ce charivari indescriptible, est présenté comme une moquerie en direction des anti-dreyfusards. Or c’est ici pour ainsi dire… l’inverse, qui était vrai.
Le ‘Figaro’, qui à la fin de l’année 1897 avait publié trois articles de Zola prenant parti dans l’Affaire s’aperçut qu’il était en train d’y perdre une partie de ses lecteurs et dès le mois de décembre, sans pour autant devenir anti-dreyfusard, se désengagea -d’où notamment parution de J’Accuse! dans un autre quotidien, L’Aurore. Quant à cette caricature de Caran d’Ache qui suivit alors, elle était à prendre au premier degré et valait pour avertissement au lecteur du ‘Figaro’ : le mieux, est… de ne pas en parler !
Bonjour. Cette caricature du « dîner de famille » (daté du 13, mais parue le 14 janvier 1898) est aujourd’hui souvent citée à contre-emploi, en France : le « Ils en ont parlé », qui résumait ce charivari indescriptible, est présenté comme une moquerie en direction des anti-dreyfusards. Or c’est ici pour ainsi dire… l’inverse, qui était vrai.
Le ‘Figaro’, qui à la fin de l’année 1897 avait publié trois articles de Zola prenant parti dans l’Affaire s’aperçut qu’il était en train d’y perdre une partie de ses lecteurs et dès le mois de décembre, sans pour autant devenir anti-dreyfusard, se désengagea -d’où notamment parution de J’Accuse! dans un autre quotidien, L’Aurore. Quant à cette caricature de Caran d’Ache qui suivit alors, elle était à prendre au premier degré et valait pour avertissement au lecteur du ‘Figaro’ : le mieux, est… de ne pas en parler !