JO SION 2026. DES JEUX SANS HONTE (156)
Le président des Lions de Geneva exprime sa frustration de ne pas être devenu champion suisse de basketball en 2017, le BBC Monthey l’ayant coiffé sur le fil :
« Quand on voit les cadavres et l’étendue des dégâts, quand on voit qu’il est demandé aux joueurs de renoncer à leurs salaires pour sauver le club, j’aurais personnellement honte à la place des patrons valaisans.» Honte donc d’être devenu champion de Suisse de basketball à crédit.
On ne va pas ici imaginer Stéphane Fournier, le journaliste sportif du NF qui suit le FC Sion depuis très longtemps, ni Christophe Spahr, l’amoureux transi, questionner Christian Constantin sur la nature de sa honte à la suite de l’exceptionnelle saison 1997 réalisée par le club si cher au coeur des Valaisans, financée par une « faillite » de 16 millions. Mais que ne ferait-on pas pour ce Valais que l’on chérit tant ?
Par ces deux exemples symboliques, on comprend un petit peu ce que pourraient être deux semaines de jouissance olympique. Un hymne à la gloire de nos héros, Cri Cri d’amour s’effondrant de joie devant cette « montagne si belle » et versant peut-être même une larme pour remercier la victoire d’avoir été si agréable. Et puis, patatras, la remise des comptes, le « partage » amical des dettes et le contribuable valaisan se félicitant d’avoir su si bien flairer la meilleure manière de dépenser ses sous, en s’acquittant des dettes laissées par nos plus grands esprits et par nos stratèges les plus avisés.
Quand on verra les cadavres et l’étendue des dégats, quand on verra qu’il sera demandé aux contribuables sédunois de renoncer à leurs vacances pendant quelques années, « nous » aurons honte à la place des « patrons » valaisans.
Mais qui sont ces « patrons » qui n’ont jamais honte et qui doivent être suppléés dans leur honte, dites-le nous, Christian Constantin et Jean-Michel Cina. Oui, dites-le nous !
Bonjour à tous ceux qui jouissent de la honte des autres !