Verbiergate. Un grizzli fâché au Châble
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Un grizzli fâché, quand il croise des fonctionnaires et des élus locaux corrompus qui l’ont trompé, il ne grogne pas poliment. Il se dresse de toute sa hauteur, plante ses griffes dans le sol de l’injustice, et avance — pas à pas — vers ceux qui pensaient qu’il resterait dans sa tanière. Il les regarde droit dans les yeux, renifle le mensonge, puis, avec une sagesse rageuse, les dépouille de leurs faux-semblants.
Il ne les dévore pas — ce serait trop facile, trop court. Il les expose. Il retourne leur bureau, renverse leurs parapheurs, et fait voler en éclats leurs discours creux. Il rugit la vérité dans les couloirs feutrés des administrations et dans les salles de conseil, réveillant les endormis, faisant trembler les carriéristes.
Et quand il repart, la queue haute et le poil dressé, il laisse derrière lui un vent glacé : celui de la peur pour les corrompus, celui de l’espoir pour les justes.
Un avertissement. Un prélude. Parce qu’il reviendra.
Toujours.
Car un grizzli trompé, c’est une mémoire vive, une justice primitive, un totem de la colère légitime.
