SION JO 2026. COMMENT LUTTER CONTRE LA PEUR ET LA DESINFORMATION (247)

Les réseaux sociaux sont infectés des deux excuses qui expliqueraient, selon les partisans des Jeux Olympiques, les raisons qui auraient motivé une prétendue majorité de citoyens de ne pas accepter que Sion et le Valais organise cette compétition en 2026 : la peur et la désinformation. Alors que personne ne peut encore dire qui va gagner et qui va perdre, ces « réseauteurs », qui devinent une déconvenue qu’ils jugent possible, affûtent leurs arguments et appuient avec une mauvaise foi particulièrement sélective sur les circonstances qui auraient permis de désorienter des citoyens manipulés.

À ces as de la parole désarticulée, il n’y a à mon avis que deux manières de répondre, très brèves, sans entrer dans un combat d’enculages de mouches et de scolopandres.

Le premier, c’est le mien, est simple : « S’il vous plait, ayez la bienveillance de relire les 250 articles de L’1Dex avant de déconnner gratuitement ».

Le deuxième est encore plus court et peut-être plus efficace, et peut être assaisonné selon vos préférences personnelles : a) « à supposer que vous ayez raison sur tout, je considère que l’argument que je privilégie met à néant tous vos discours. Le mien est simple : je ne veux pas que Sion pactise avec le CIO corrompu ». Ou, b) « … Le mien est simple : je refuse un risque financier d’une telle ampleur pour mes petits-enfants, mes enfants et moi ». Ou, c) « … Le mien est simple : miser presque exclusivement sur le tourisme est une erreur de stratégie ». Ou, d) « … Le mien est simple : le Valais souffre d’un excès de clientélisme, dont la force sera accrue par la mise à disposition d’un milliard dans les mains des dominants ». Ou, e) « … Le mien est simple : je ne crois pas que l’on ait le droit de m’appeler un meurtrier, psrce que je refuse les Jeux ». Ou, f) : « … le mien est simple : parce ce que CC ». Ou, g) : « … Le mien est simple : je n’ai pas confiance en nos chefs pour maîtriser ce projet ». Ou, h : « … Le mien est simple : parce que je l’ai décidé ainsi, et que mon opinion vaut autant que tous vos arguments en démocratie ». Ou, i : « … Le mien est simple : parce que je n’ai pas senti le président de Sion très concerné et convaincu ».

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La peur et la désinformation sont des alibis de mauvais perdants, qui s’expriment avant de savoir. J’espère qu’ils auront retrouvé leur esprit, dans la défaite comme dans la victoire.

Bonjour à tous ceux qui ne craignent d’émettre leurs opinions et de les confronter à ceux qui n’ont pas les mêmes !

Post Scriptum : je m’interroge : pourquoi Recrosio n’a-t-il pas tenté pour le 10 juin une opération exclusivement axée sur l’eau plate comme garante de l’amitié entre partisans et résistants ? Une question de sponsoring ? (Ce post scriptum est une métaphore pour expliquer à quelques abrutis que l’on sait à L’1Dex distinguer l’argument de mauvaise foi de la raison et de la logique.