L’AMOUR DU MOBILE

Un roman policier.

Avec des policiers, des journalistes, des médecins, des magistrats et des confesseurs.

Avec Thomas Roque, Marika Vignot, Lauane, Francesco et quelques autres.

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Extraits :

 

I.

 

-Vous connaissez les médias et leur éthique douteuse …Cette phrase emplit Thomas de satisfaction. Ne signifiant rien, elle disait tout. Vignot, un homme dépourvu d’intelligence, qui n’avait jamais appris à écouter autrui, ne pouvait qu’abonder dans ce sens. Et il n’y manqua pas. Sans surprise, le bougre !-Oui, les journalistes observent sans comprendre et racontent sans savoir !-Je ne vous le fais pas dire !

 

II.

 

A treize heures, rasé et parfumé, Thomas appela Pierre Dubois, un médecin légiste qu’il avait connu à l’Université de la Sorbonne pendant ses études de droit. Cet homme était devenu son ami. La femme de Dubois, Mireille, ne fit pas l’ombre d’une difficulté pour le mettre en contact avec son ancien camarade d’étude.

 

  • Bonjour, Pierre. Tu devines quel motif m’amène à te déranger à domicile.

 

–        Je connais ta situation. Une magnifique promotion et les problèmes qui s’accumulent avant même que tu puisses souffler. J’ai connu ce sentiment. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?

 

–        Ecoute, je souhaiterais simplement voir le cadavre de Florence Olivier avant que tu ne l’examines. Je crois savoir que le visage a été défiguré. Mais j’aimerais surtout voir son corps, les vêtements qu’elle portait. Ce dossier me bouffe les tripes avant même mon entrée en fonction de demain.

 

–        Bon, Thomas, je serai absent cette après-midi. Mais je vais demander à mon assistante, Marika Vignot, de te donner toutes les informations que tu souhaites.

 

Ce nom de famille intrigua Thomas. Se pouvait-il que la jeune femme qu’il allait rencontrer soit en relation de parenté avec Léon Vignot ? Le hasard contribuait-il à le poursuivre et à l’angoisser ainsi ? Thomas remercia son ami. Il quitta l’appartement, prit sa voiture, une Renault Laguna bleu marine, et se dirigea rapidement vers l’Institut de médecine légale. Il était en proie à des doutes multiples.

 

III.

 

–        Monsieur Roque, je crois beaucoup à la signification des hasards. Pensez-vous une seconde que le lieu du crime soit sans relation avec le criminel lui-même ? Ma femme venait de se confesser et subitement, comme par magie, elle est envoyée au paradis. On lui administre une sorte d’extrême-onction et on la sanctifie en l’envoyant dans l’au-delà.

 

–        Qui était donc son confesseur attitré ?

 

–        Vous savez, elle a eu plusieurs confesseurs. Elle connaissait chaque prêtre du diocèse. Elle fréquentait l’Evêque. Elle faisait partie de plusieurs œuvres caritatives. Elle allait même chaque dimanche à la messe. Plusieurs prêtres ont donc joué ce rôle auprès d’elle. Ce jour-là, elle avait rendez-vous avec l’abbé François Germont, un ami de la famille depuis trente ans.

 

–        Comment le savez-vous ?

 

–        Dois-je considérer cela comme un interrogatoire formel ?

 

–        Ne vous crispez pas, ma visite vise au contraire à vous éviter ce désagrément.

 

IV

 

Thomas eut alors envie de lire un roman policier d’un auteur inconnu. Il se rendit chez sa libraire préférée au lieu dit Les Lucioles. Il y vit un livre de Sue Grafton, au titre inoubliable, O … comme oubli. Il y lit les deux dernières lignes. « Tu as fait du bon travail, mec, lui ai-je murmuré, lorsque tout fut enfin silencieux ». Les mots lui plurent. Il acheta le livre.

 

 

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