Patatras. Leçon salutaire d’une grand-mère à la justice (282)
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L’1Dex a publié plus de 280 articles dans la série intitulée « Patatras ». La plupart des situations ont trait au Valais. On devinait que des affaires similaires pouvaient exister dans les autres cantons romands. Camille Hofmann fait comprendre aux lecteurs que tel est effectivement le cas.
Les inquiétudes de cette femme, sage et pondérée, mère et grand-mère, doivent interpeller toutes les autorités romandes.
Le silence n’est que lâcheté.
Merci à Camille Hofmann de faire confiance à L’1Dex et à ses lecteurs attentifs.
Ce texte est naturellement mis à la libre disposition de tous.
Si cette lecture vous a convaincu qu’il ne faut pas rester les bras croisés, s’abonner à L’1Dex, en cliquant ici, est un premier pas.
Sachez à tout le moins que L’1Dex suivra cette route difficile de mise en lumière de situations que l’on veut faire croire comme complexes, alors même qu’elles peuvent être résolues dans le courage avec simplicité.
(PAR CAMILLE HOFMANN[1])
Cher Monsieur,
Je me permets de vous écrire ce jour ; vous avez rencontré mon mari récemment à Sion et j’espère, à mon tour, faire votre connaissance. Au vu de l’expérience (de l’épreuve, devrais-je dire) que nous vivons avec notre fils Olivier * et ses enfants, nous avons acquis des connaissances qui nous questionnent et qui nous inquiètent.
De plus en plus, après cinq années de combat, c’est la colère qui remplace notre patience. Tant de négligence, de déni, de mépris à l’égard d’un homme, de deux adolescents et de leur famille bienveillante illustrent, vous l’avez compris, l’incurie des services dévolus à la Protection de l’Enfance ; le silence du monde politique, au-delà de l’incompréhension, confirme la volonté d’un univers étatique décidé à réduire une famille au silence, à la détruire de toute évidence.
Près de six années sans jamais mentionner les maltraitances, les traumatismes subis par des enfants…? Une mère (encore un tabou commode) ne peut être maltraitante… Les grands traumas ne sont pas seulement physiques !!! Ainsi, pour contourner une réalité dérangeante – une personnalité déviante – que tous les comportements attestent, on orchestre une parade : s’attaquer sans fin à un père.
Olivier * n’est pas un cas isolé à Genève, hélas… Il faut faire preuve d’un courage et d’une force mentale extrême pour résister face à une telle agression sans cesse répétée.
Il serait temps de révéler le travail phénoménal réalisé par notre fils (dont le seul tort était de se séparer de sa compagne) : recherche de documents, rédaction sans fin, nombreux rendez-vous, justifications, lutte contre la calomnie, les attaques, les pressions, le harcèlement, le mobbing en résumé. On ajoutera la suppression d’un salaire et brutalement et sans justifications valables des allocations familiales, les soucis financiers, le stress généré par une hypervigilance, l’anxiété devant le cumul des factures, la crainte de perdre son logement, les problèmes de santé qui apparaissent… Ce tableau affecte également la famille proche, notamment les enfants ; qui sont par ailleurs à 100% à la charge de leur père depuis octobre 2023, ne voulant plus retourner chez leur mère sur leur propre décision, étant donné que la protection des mineurs et les tribunaux n’ont jamais réagi à la maltraitance de leur mère, malgré des faits probants eux-mêmes relatés par les enfants et ce, depuis 2020 !
Les nombreuses interpellations à ce sujet, depuis des années, sont négligées, oubliées. Une simple séparation conduit à une expédition punitive, un délire institutionnalisé !
Les différentes instances (Protection de l’Enfance, tribunaux, juges, certains avocats mal intentionnés et/ou peu informés) choisissent le camp de la personne manipulatrice, qui sait se couler dans la meilleure stratégie selon les situations : jouer la victime ou user de la séduction.
À Genève, environ 300 hommes souffrent chaque année (selon l’association Pharos) et dénoncent l’indifférence des autorités. Et alors ?
Comme grands-parents, nous n’avons pratiquement pas vu nos petits-enfants pendant dix ans, selon la volonté de la maman… Pour le SPMI, c’était sans doute la norme…
Faire entendre sa voix, respecter ses droits, même directement, à ce stade, est une guerre sans fin. Le parent investi, d’une grande puissance (puisque soutenu) peut user de tous les moyens pour se venger d’avoir été quitté…
Personne ne s’étonne de la violence, de la légalité, de la pertinence des situations ; pire, on collabore activement, on est complice sans complexe.
Pour l’État de Genève, perdre son emploi – sans avoir commis d’erreur –, perdre son salaire, n’avoir aucun secours, tout cela relève d’un fait mineur, sans intérêt !
Mieux encore : outre le déni, on contraint par le harcèlement constant et le mensonge sans limite ce père à se soumettre à une expertise psychiatrique(!) ; l’objectif est clair : lui coller une étiquette définitive de coupable, de bétonner le dossier et surtout de masquer tous les manquements… les erreurs répétées de ceux dont la mission est d’écouter, de soutenir les citoyens. Certains ont même prêté serment pour cela, faut-il le rappeler ici ?
Ainsi, ces intervenants, en devenant complices, endossent à leur tour le même costume que l’auteur de ce massacre programmé !
Se pose alors la question de la formation : des « professionnels » de l’Enfance, ainsi nommés, incapables de détecter des phénomènes d’emprise, d’aliénation parentale. Adopter des regards lucides sur la souffrance des femmes maltraitées (un combat légitime, bien sûr) ne doit pas conduire ni à l’obscurantisme, ni à la bêtise… Les conséquences sont trop lourdes.
Ce gâchis institutionnel peut conduire au suicide, même si à Genève des cas de ce type sont passés sous les radars.
Au nom des enfants et des familles, il est urgent d’agir comme citoyens responsables contre ces drames étouffés ; bien des personnes sont démunies, ont peur, ne savent ou ne peuvent pas agir : après leurs droits, parfois leurs enfants, ce sont aussi leurs ressources qui sont confisquées.
Une application des lois à géométrie variable. Une lâcheté, une gesticulation discutable qui ne fait pas honneur à nos institutions dans ce domaine, une tache indélébile dans un univers qui se veut exemplaire.
J’ai moi-même enseigné pendant près de 40 ans, côtoyé plus de 700 élèves. J’ai compris de l’intérieur que l’enfant n’avait pas toujours, en période de crise, des adultes adéquats, hélas, en face de lui.
Aujourd’hui, sans aucune aide extérieure (constat lamentable) et avec le soutien de leur père, de ses proches, Angelina * et Eddy * retrouvent un équilibre.
Ils méritent de vivre une croissance sereine, une scolarité formatrice, un quotidien apaisé.
Leur père mérite une juste considération, un réel respect pour savoir garder le cap et un remarquable courage là où de nombreux professionnels autoproclamés n’ont produit que désordre et désarroi.
Nous, grands-parents, nous y veillerons et l’accompagnerons dans la mesure de (tous) nos moyens car c’est une bataille juste. Nous n’accepterons pas que le silence, l’incompétence, l’arrogance coupable abandonnent un père sans ressources ou, pire encore, le privent de ses enfants.
Après cela peut-on encore imaginer qu’une maman est « protectrice » quand elle n’a manifesté aucun désir de revoir ses enfants depuis octobre 2023 ?
Une blessure ajoutée aux maltraitances, quelles répercussions sur des mineurs ? Qui s’en soucie ? Des juges qui ont ignoré des enfants depuis plus de 5 ans ?
Que penser du SPMI (Service de la Protection des Mineurs, le bien nommé…) qui oublie sa fonction première, convoque un parent mais néglige l’autre… ? L’empathie, l’humanité est absente…
Juste un parent à effacer (le père de préférence) en usant de la menace, au besoin.
Ce service veillant surtout au fonctionnement interne néglige les enfants des mois durant ou les questionnent juste quelques minutes… Des questions générales sans grand intérêt, qui n’aboutissent sur rien de concret, mais qui sécrètent des conclusions tendancieuses influençant des juges éloignés de la réalité ! Peuvent en résulter des décisions extrêmement douloureuses.
Que penser d’une curatrice – nommée par le Tribunal de Protection de l’Adulte et de l’Enfant – invisible durant de longs mois, inatteignable lorsque des mineurs lancent des appels au secours (août 2023) suite à des maltraitances subies chez leur maman ? La scolarité, un éventuel suivi psychologique ou le bien-être des enfants, ces sujets d’importance ne font pas partie de la caisse à outils de cette pseudo-curatrice, à l’évidence…
Mais heureusement la représentante du SPMI (qui avait d’ailleurs brutalement abandonné ce dossier… Sans prévenir les enfants concernés), ainsi que la « curatrice » n’oublient pas de réapparaître opportunément à l’approche d’une audience. Là, on sent une certaine fébrilité ; il s’agit de se refaire une virginité (légitimité), en rédigeant des rapports bricolés pour la circonstance, où les approximations et même les mensonges (« les enfants vont bien… », oui certes, mais avec l’aide de qui ???) servent à alimenter une manœuvre administrative bien rodée… des enfants floués par des gesticulations stériles !
Le risque ? Renvoyer le(s) enfant(s) chez le parent qui blesse… Effacer ce que le parent protecteur met en place, seul souvent, pour le bien des enfants.
Des juges peuvent-ils à ce point se tromper de cible ? Oui, ils le peuvent et c’est ce jeu implacable que dénoncent les familles.
Une pression insoutenable, un arbitraire qui laisse des enfants anéantis, des parents dépossédés ; leurs enfants ne sont plus les leurs, ils sont les otages d’un système avec le parent malmené.
Les parents victimes (donc souvent les pères) n’ont plus de place, de légitimité : ils sont d’office coupables même lorsque les faits prouvent le contraire.
Ceux qui savent ont choisi de ne pas les écouter ; les travaux du Professeur A. Andreoli (HUG) sont exemplaires, reconnus et illustrent parfaitement ces phénomènes d’emprise maternelle et le dégât qu’ils produisent.
Qui lit ? Qui engage une réflexion à ce sujet ? Les principales victimes, les enfants, n’ont pas vraiment la parole et ceux qui l’ont on sans doute d’autres lectures.
C’est infiniment triste, c’est intensément grave.
Des adolescentes songent parfois au suicide alors que des intervenants préconisent l’arrêt d’une thérapie uniquement parce qu’un parent malveillant l’a demandé…
Un adolescent qui viendrait à être conscient de ce labyrinthe institutionnel serait donc une menace ?
Pour conclure ce long texte (et je vous prie de m’excuser pour cela), cher Monsieur, je vous fais part de ma considération, j’ai la certitude de votre compréhension sensible de ce qui précède.
Avec mes meilleurs messages,
*Camille Hofmann
[1] Prénoms et nom d’emprunt
Oui Madame, ces décision détruisent les relations parentales (dépossession par l’État oppresseur), dilapides les avoirs, mais surtout ignore (par erreur ou volontairement dépendant du Juge…) les dommages causés aux enfants.
Certains juges se trompent-ils ou ont-ils la tâche de se tromper de parent cible afin de maintenir un absurde révoltant pour que le plus en ordre (humainement) paie sans fin des demandes de rectifications à cette machine de casino (selon un ancien Patatras disparus) ? Il y a des juges « mal » formés dans ce domaine, et qu’en pense l’expert en formation de la Suisse ? Un ami surnommé Fred me dit que cet expert recevant des fleurs formalistes de plusieurs cantons ne fait que de se taire et il arrive même à s’en moquer avec du cynisme à travers les médias. Il est évident que les malhonnêtes placés à ces postes de dictateurs, n’ont AUCUNE HONTE à embrouiller toutes les situations de ces esclaves sauvageons. Ils se disent probablement : « Ils n’avaient qu’à pas se mettre ensemble, c’est la faute aux parents, j’ai donc le droit de profiter de leur erreur en balançant mes sortilège maléfique saupoudré d’absurde sur le parent le plus émotif/empathique/attentionné qui pourra payer le plus pour se plaindre au sujet de mes provocations intentionnelles. ».
Oui, je pense qu’il y a des juges malsains « de ce genre » voyant les parents comme des proies, non des justiciables, et ne pensant qu’à comment les détruire pour consommer ce marriage et ainsi voler l’avenir des enfants. Le sort des enfants ne les intéressent AUCUNEMENT, ce ne sont que des personnes (monstres sous-terrain?) attachées qu’au bénéfice de leur personne. N’est-ce pas la définition même d’un « corps rompu(sens second) » ? Comme le disait très bien un patatras disparu, ces enfants ne sont que des numéros de dossiers pour bien trop d’intervenants. Une tristesse Odysséenne, Dantesque, Hobbitique, Zeldatesque, Narnarienne où il faut combattre avec son âme, les mots et surtout le droit (signifie ne pas s’enfoncer dans le courbe, le virage, le tordu,…). C’est long, oh que oui, c’est très long car la Bête joue avec la lenteur.
« Il n’y a qu’une nécessité, la vérité ; c’est pourquoi il n’y a qu’une force, le droit. » – Victor Hugo
Ces décideurs capitalisent sur des prises d’ otages , N’ hésitent pas à tirer un parallèle entre leurs fonctions et le fait d être des sommités, ajouter à ces ingrédients l’ effet de groupe en jouant la montre, ces mécanismes sont récurrent dans le monde de la psychiatrie
Le vent tournera , l’ âge majeur des otages atteint.
Bon vent à vous
Chère Madame,
Ô combien nous vous comprenons !!!
Hélas, trop bien dit par notre ami, ces corrompus rompent nos jours, mais pas nos vies.
Ils oublient une chose: nous sommes forts ensemble. La vérité se sait, le chemin du changement se fait. Le pire est peut-être de ne pas connaître la fin du tunnel et de ne pas voir grandir les enfants.
Cependant, j’assure, je jure, je promets, que ce système va craquer un jour… L’hiver vient pour ceux… L’aube arrive pour mieux. Tout mon courage de maman touchée, mais pas coulée !
Je pense plutôt que les véreux composant le dragon avide d’or de l’État s’écrasera sur le Royaume du Valais adorant l’assistance de prise d’otage judiciaire à but lucratif et que tout le système de maltraitance institutionnelle s’effondrera suite à de nombreuses démissions en cascades.
S’approche de plus en plus le SAUF QUI PEUT dans le pouvoir en place, surtout si le Rhône déborde encore une fois cette année, par exemple le prochain mois. Mais un certain pense que le vin et la chasse suffira à protéger la population.