Roberto Schmidt, le héros ou le zéro
Le Nouvelliste vient, – grossièrement énoncé -, de tresser une double page de louanges à Roberto Schmidt, ancien président du Conseil d’Etat et ancien chef du Département des finances et de l’énergie. Si l’on fait abstraction de légères critiques de parlementaires, l’éloge est à inscrire dans la capacité qu’a eue le Jaune du Haut-Valais de fluidifier les ressources étatiques et de maintenir donc à flots le budget de l’Etat. L’avenir plus ou moins rapproché dira si le regard de cet avocat politique avait l’acuité que lui prêtent ses amis médiatiques.
L’1Dex se situe, – tout aussi grossièrement énoncé -, à l’extrême opposé de cette analyse glorifiante : Roberto Schmidt a traversé le scandale le plus honteux de l’histoire institutionnelle valaisanne contemporaine, celui des constructions illicites de Bagnes, avec une désinvolture ineffable et une volonté assumée de cacher les pires horreurs juridiques commises dont il a eu personnellement connaissance.
Il semblerait, nous disent les commentateurs et journalistes internationaux, que l’époque politique actuelle est celle du passage des dominants « avocats » à des hommes de pouvoir « borgiens ». Les premiers, bureaucrates, technocrates ou affidés de l’Etat de droit, privilégient la loi, la norme, les règlements, les usages. Les seconds, qui ont lu à la va-vite Machiavel, ne croient qu’à la force, à la brutalité et dénient tout intérêt à la loi pour gouverner.
On fera semblant ici de croire que cette distinction arbitraire entre les « avocats » et les « Borgiens » n’a pas court en Valais. Dont acte. En revanche, ce qui est certain est que l’Etat de droit dans l’affaire des constructions illicites de Verbier a été bafoué à un niveau inégalé et que toutes les instances institutionnelles sont concernées, administratives, exécutives, législatives, judiciaires et de surveillance. Pour faire court, tout le monde sait les horreurs qui ont eu lieu, qui ont lieu et qui auront (encore ?) lieu. On connaît les motifs des comportements des agents économiques ou institutionnels, – la cupidité, l’argent, l’avidité -. On devine les causes des silences et des mensonges, – la préservation des intérêts des clans -. On sait le pourquoi des manquements de la gouvernance, – le sauvetage de plusieurs fonctionnaires défaillants -. On comprend moins les raisons qui n’ont pas permis en plus de dix ans de réparer ce qui était aisé à indemniser, – l’orgueil, la jalousie, la bêtise -.
On attendait, à tout le moins je l’attendais, naïf, d’un responsable politique, qu’il considère la situation avec robustesse et détermination et qu’il ne fuie pas devant la tâche à laquelle il a été confronté, notamment devant les manquements colossaux en matière d’acquisitions d’objets immobiliers par des personnes domiciliées à l’étranger.
Roberto Schmidt, avec ou sans la protection du collège de l’exécutif auquel il a appartenu, a choisi d’imiter ces responsables politiques qui décident si souvent d’ignorer ce qui se cache sous le tapis des turpitudes et de laisser voguer le navire. Et c’est ainsi, – notamment -, que dix ans après l’éclatement du scandale des constructions illicites de Verbier tout est encore à venir.
Et je peux le dire, ayant connaissance ces derniers mois de décisions hors-sol, les quelque 1’500 articles parus à L’1Dex n’auront pas convaincu Roberto Schmidt d’adopter un autre rôle que celui qu’il a joué et qui n’est pas celui du héros.
Il semblerait qu’en Valais cela puisse conduire aux chambres fédérales …
Et si le Valais se faisait ejecter de la Fédération pour que la Suisse tente de se laver le derrière internationalement ?
Grok débite ainsi :
Voici quelques raisons hypothétiques qui pourraient mener à une telle situation :
Violation grave et répétée de la Constitution fédérale : Si un canton adoptait des lois ou des pratiques en contradiction flagrante avec la Constitution fédérale (par exemple, en refusant systématiquement d’appliquer les lois fédérales ou EN PORTANT ATTEINTE AUX DROITS FONDAMENTAUX), cela pourrait créer un conflit majeur.
– Sécession volontaire : Un canton pourrait, en théorie, chercher à se séparer de la Confédération, par exemple via un référendum ou une décision politique interne.
– Conflit politique extrême : Si un canton adoptait des positions radicalement contraires aux valeurs fondamentales de la Confédération (par exemple, en INSTAURANT UN RÉGIME AUTORITAIRE ou en refusant de participer aux institutions fédérales), cela pourrait provoquer UNE CRISE INSTITUTIONNELLE.
– Crise économique ou fiscale : Si un canton refusait systématiquement de contribuer au système de péréquation financière (qui vise à réduire les disparités économiques entre cantons) ou s’il adoptait des pratiques fiscales nuisant gravement à la Confédération, cela pourrait créer des tensions.