LA VAR ? INCOMPREHENSIBLE !

Démontrer l’injustice crasse de la VAR est très facile pour un Suisse.

Premièrement. La Serbie cherche à battre la Suisse. L’avant-centre serbe est ceinturé par deux joueurs dans les seize mètres. Le pénalty est évident. Même pour un Suisse ! La Serbie exige que l’on fasse appelle à la VAR. Niet. L’arbitre ne verra pas le ralenti. Le supporter suisse est soulagé. La Suisse bat la Serbie.

Deuxièmement. Le Croate Perisic touche la balle de la main. L’arbitre ne voit pas le geste fautif. Les Français se précipitent sur l’arbitre sud-américain. La VAR est requise et obtenue. Le pénalty est tout sauf flagrant. Nous sommes en finale de la Coupe du Monde. Les Français sont bénis par les dieux, et les Croates sont affligés par une décision inique.

Troisièmement. Comment est-il possible, dans la même compétition, de refuser la VAR aux Serbes, alors que le pénalty est flagrant ? Comment est-il possible d’accorder la VAR aux Français alors que l’arbitre n’a rien vu et que l’action est bien loin de mériter un pénalty (cf. Didier Roustan sur Roustan TV), comme le disent un grand nombre de joueurs dans le monde. A l’exception notable … des Français !

La Suisse et la France ont été clairement favorisées : les Suisses par la non-utilisation de la VAR sur une action valant clairement un pénalty; les Français par l’utilisation de la VAR à la suite d’une pression collective exercée par les joueurs sur l’arbitre et vraisemblablement très bien vue par les arbitres extérieurs à la pelouse.

Si la VAR a été exigée par les arbitres qui visionnent le match à la télévision, comment expliquer que ceux-ci refusent la VAR dans le cas de la Serbie et l’admettent dans le cas de la Croatie ?

Et on n’ose pas imaginer ce qui se serait produit si l’arbitre sud-américain avait requis la VAR sur l’action du premier but découlant d’un coup-franc faussement attribué à Antoine Griezmann. On essaie d’expliquer cette différence de traitement par le fait que l’action se situait à l’extérieur des 16 mètres, alors que Perisic avait commis sa faute de main à l’intérieur de la surface de réparation. Bullshit que cette distinction de coupeurs de cheveux en quatre !

Les Français ont gagné parce qu’ils jouaient davantage aux jeux video que les Croates. Ils étaient habitués à des replays malodorants pouvant changer le cours d’un match.

Et c’est ainsi que Antoine Griezmann est devenu le nouveau Diego Maradona : la main de l’Argentin était d’essence divine, la cabriole du Français était christique ! Et la France journalistique n’hésite pas à faire de Antoine le successeur de Messi et de Ronaldo pour le Ballon d’Or. A indécence, indécence et demi !

Bonjour à Alexandra !