CATALOGNE. CARME FORCADELL : un symbole de liberté et de démocratie, la honte de l’Espagne

C’est au petit matin que je pars pour Barcelone, où m’attendent Isona Passola – célèbre réalisatrice catalane dont un film, Pa Negre, a concouru aux Oscars – et Martha, une fervente militante de l’ANC, toutes deux amies de jeunesse de Carme Forcadell.

C’est le petit matin, mais déjà on devine le ciel bleu, le ciel très bleu, la lumière si particulière de la Catalogne.  Et pendant que je marche vers la station d’autobus, je vois la vie qui se réveille. Les pins qui ondulent, les chats errants qui déambulent, et puis les oiseaux qui se promènent. La vie se fait entendre, avec la mer toute proche dont les vagues se brisent sur la plage déserte. Et puis je sens, je sens le sel des embruns.

Durant le trajet, encore ensommeillée, je pense à elle. Membre fondatrice de l’ANC avant d’en être la présidente emblématique qui a interpellé avec force Artur Mas, « Président, mettez les urnes ! », ce que Madrid ne saura lui pardonner. Présidente du Parlement de Catalogne, qui a permis de débattre autour de la possibilité de l’autodétermination, ce que Madrid lui fait payer par une accusation de sédition et de rébellion qui peut lui valoir une peine allant de 20 à 30 ans de réclusion. Et elle, qui a 63 ans, un mari, deux enfants, et un petit-fils d’un an qu’elle connaît à peine. La vie, la vie qui s’échappe. Et Londres, Berlin, Paris, qui se taisent. Le droit d’expression n’existe plus sur la péninsule ibérique, mais l’Union Européenne s’endort. Sur quels lauriers, les Catalans l’ignorent.

Je pense à elle. Enfermée depuis presqu’un an. Contrainte au silence pour ne pas voir sa situation s’aggraver. Je pense à Sartre, qui affirmait que les Français n’ont jamais été aussi libres que sous l’Occupation. Est-ce seulement possible ?

Arrivée à Barcelone, je prends au vol un taxi, je suis en retard, il y a déjà des bouchons. Où allez-vous ? en prison. L’homme s’étonne, avant de s’indigner quand je lui explique, c’est une honte, une honte qu’elle y soit, mais que nous fait ce pays … Chez Isona, le café s’est refroidi, pas le temps, pas le temps, le temps s’est perdu en chemin, il faut y aller. Elle prend au vol une tenue de soirée, ce soir il y a un festival international de cinéma, à Sitgès, auquel elle est conviée.

Le trajet en voiture, direction Tarragone, dure à peu près une heure, durant laquelle Martha me parle d’elle, et de son lieu de détention. Je m’étonne, pourquoi une prison de haute sécurité ? La population carcérale féminine n’est que de 8,5 %, il y a peu de prisons pour femmes, et certaines sont très anciennes. Elle a choisi celle-ci pour être plus proche géographiquement de sa mère, très âgée, très marquée par le calvaire de sa fille. Une prison avec des installations modernes, mais sans « module de respect », c’est-à-dire sans un pavillon réservé aux personnes peu dangereuses. Carme Forcadell, ancienne Présidente du Parlement de Catalogne, une femme honorable, est entourée de criminelles ayant commis des délits graves.

Les kilomètres défilent, marqués par les panneaux qui nous indiquent que nous approchons de notre destination. Isona roule nerveusement, sa voiture est puissante, nous arriverons finalement avec une demi-heure d’avance, vite, vite, un petit café. Comment va s’organiser la rencontre ? Béa, elle ne peut pas parler, pas vraiment, pas maintenant, avec le procès qui débute début novembre. Elle ne peut pas donner d’interview, faire des déclarations fracassantes sur le gouvernement espagnol. Elle est seule face à eux, tu comprends ? Elle est seule, elle a besoin de soutiens. Oui, je sais, j’imagine, je me ferai toute petite. Si elle peut voir ses avocats tant qu’elle le désire, elle ne voit sa famille et ses proches que chaque 15 jours. Pas plus. Alors, oui, je me tairai pour ne pas la priver de ce temps si précieux, je ne ferai qu’observer et peut-être, peut-être poser une ou deux questions, qui sait.

Vite. Vite, on y va, on va vers ce grand bâtiment austère, la prison du Mas d’Enric. Ironie du sort, elle a été inaugurée en grande pompe en 2015 par Artur Mas… il ne s’était certainement pas imaginé voir un jour cette femme frêle, cette femme digne, cette femme forte, conduite par une escorte policière, enfermée 15 heures par jour dans sa cellule. C’est une longue bâtisse, perdue dans une très belle pinède, avec la mer toute proche. Je prends des photos, dehors. Et puis dedans, avant qu’un fonctionnaire n’arrive en courant vers moi, vous ne pouvez pas, il faut effacer les photos, pas de photos en prison, j’avais oublié les caméras, partout.  Non, on ne prend pas son sac en visite, on ne prend pas son téléphone non plus. Non, vous ne pouvez lui offrir vos chocolats, ni ce livre. Non, elle n’a droit qu’à un paquet de 5 kgs par mois. Pas plus. Non. Je ne suis plus libre, moi non plus. Mais je négocie, je négocie quelques feuilles blanches et un stylo, pour écrire l’enfermement, décrire la honte d’un pays.

Nous attendons, et je lis sur le mur que toutes les peines ne visent qu’un seul but, la réinsertion sociale. Ces mots s’adressent à la mauvaise personne, Carme Forcadell a toujours œuvré pour le bien de tous, c’est un exemple, un symbole. La réinsérer, vraiment ? et alors je me souviens de cette interview, qu’elle a accordée à L’1DexMag il y a deux ans de cela. C’est une femme pressée qui nous reçoit dans son bureau au sein du Parlement catalan, un Parlement qui existe depuis 1218 alors que le Parlement espagnol n’existe que depuis 1834. Tout est dit, la Catalogne est une très vieille dame, millénaire, avec un drapeau qui date du XIIe siècle, une Constitution qui date du XIIIe siècle, un premier président élu en 1359. L’Espagne est toute neuve, l’Espagne n’y comprend rien.  Cette femme pressée, qui exerce les plus hautes fonctions dans son pays, m’avoue, en fin d’interview, que la première chose qu’elle a faite en tant que Présidente du Parlement a été de rendre visite à Neus Català, selon elle un véritable symbole de ce qu’a été la répression en Catalogne, la dernière survivante des Catalans rescapés des camps de concentration, alors âgée de 101 ans. Aujourd’hui, c’est Carme qu’on enferme et qu’on condamne. L’Espagne n’a tiré aucune leçon de son passé, l’Espagne n’y comprend rien, engoncée dans une rigidité d’un autre temps, certaine que l’unité de son territoire est bien au-dessus des lois. Et des droits humains fondamentaux.

Une jeune femme en uniforme vient nous chercher, nous sommes passées au peigne fin, comme dans un aéroport. Oui, cela sonne chez moi, il y a toujours un peu de métal qui se cache quelque part. Elle se munit d’un détecteur, c’est la règle. La jeune femme est agréable, tout se passe bien. Elle est aimable, oui, je ne comprends pas, cette femme n’a rien à faire ici, les autres oui, les autres ont commis des délits graves, elles savent que cela peut leur arriver, elles doivent s’y attendre, mais elle … elle n’a rien fait et on l’enferme, le haussement d’épaules est désolé. Nous traversons alors une grande cour bétonnée, on ne voit plus la belle pinède, on n’entend pas la mer. Tout au fond, comme perdus dans cet univers de pierre, six oliviers sculptés chantent la misère. Nous traversons des sas, nous montons des escaliers, nous descendons des escaliers, nous voilà devant un alignement de petites salles. Toutes vides, normalement il n’y a pas de visite en semaine. La nôtre sera la 29, oui, elle prend toujours celle-ci. Nous sommes enfermées dans une salle minuscule, les trois chaises se bousculent. Il y a une vitre en face de nous. Et un téléphone.

Nous attendons. Nous attendons, Martha et Osona chacune d’un côté, moi au centre, mais un peu en retrait. Quelques pas qui claquent dans la solitude des couloirs, et elle qui s’en vient. Dans ses bras, un volumineux dossier.

Ses amies s’émeuvent, des larmes. Des mains qui se tendent vers la vitre, et elle qui se partage, pose les siennes pour recouvrir les leurs, et puis sourit. Me regarde furtivement. On la dit froide, elle n’est que pudique, comme les gens de l’Ebre, qui vont toujours droit à l’essentiel sans jamais s’embarrasser de fioritures inutiles. Les émotions sont personnelles, on ne les partage pas, on reste discret. Lorsque les journalistes interrogent Bernat, son époux, comment se sent votre épouse ?, il leur répond toujours très brièvement : enfermée. Qu’importe si elle dort bien ou mange mal. Qu’importe si elle se sent déprimée ou au contraire prête au combat. Elle est enfermée, c’est sa réalité, et la honte de l’Espagne.

Elle est jolie, elle est élégante, bien coiffée et maquillée. Mais elle flotte dans sa robe à fleurs. Comment tu vas ? Moins bien que vous, c’est sûr. Isona retient ses larmes, ne pas flancher pour ne pas la déprimer, mais tu as du temps, est-ce que tu arrives à en tirer un quelconque bénéfice, pour toi et toi seule ? Non, ici le temps intérieur, tu ne le valorises pas. On ne peut pas le valoriser quand on te prend ton identité, quand on te place dans une situation stressante, entourée de personnes agressives, déprimées. J’ai de la chance pourtant, beaucoup de monde vient me voir, hier c’était la maire de Barcelone, Ada Colau, mais il y en a d’autres, des députés, des membres du gouvernement. Dis-nous, combien de femmes dans cette prison ? Nous sommes 32 seulement, et tu as pu te faire des amies, comment cela se passe ?

Le temps s’arrête, elle sourit toujours, elle sourit, et puis nous avoue que c’est difficile. Des collègues peut-être, mais non, pas d’amies, parce que ce sont des femmes qui passent leur vie à entrer et sortir de prison, à part 3 ou 4 d’entre elles, dont la vie a dérapé. Cela peut arriver, oui, de commettre une erreur, mais les autres, c’est un autre monde, non, je ne partage aucune valeur avec elles, alors comment créer des liens ?

C’est une femme digne, souvenez-vous, alors elle dévie la conversation vers un autre thème, je fais beaucoup de sport, et la voilà qui se lève et nous montre ses bras, avant d’esquisser un bref pas de danse. Oui, je n’ai jamais eu le temps avant, mais ici j’essaie de faire une heure de sport par jour. Non, pas dehors, dans une salle réservée à cet effet, je fais du spinning, du ping-pong, du badminton, un peu de yoga. Il y a de bonnes équipes, des psychologues, des éducateurs, mais aussi des professeurs de sport.

Oui, oui, je dors bien, je m’épuise avec le sport, et cela m’aide à dormir. Je fais attention à ne prendre aucune boisson excitante, je ne bois plus de café. Jamais. Non, je ne prends rien pour dormir, je suis la seule à ne prendre aucun médicament. Mais tu as beaucoup maigri … tu sais, ici c’est une nourriture de cantine. Il n’y a pas de gâteaux, aucune douceur. On maigrit par force.

Tu es si pâle, tu es certaine que tout va bien ? Je suis à l’ombre, ne l’oubliez pas ! C’est une prison dure ici, il n’y a pas de place pour la nature, on ne prend pas le soleil. C’est vrai que le contraste est flagrant, avec nous qui sommes hâlées, avec nous qui arrivons avec le monde extérieur inscrit sur nos visages. Et elle qui plaisante bravement. La cour est bétonnée, alors on cherche à changer les choses, à demander à ce qu’un mur soit végétalisé. Je devine, le béton, le ciment, et tout ce gris qui éteint tout, qui s’infiltre partout.

Oui, il y a une bibliothèque, on m’envoie des livres aussi, il y a des journaux. Oui, j’ai une télévision dans ma cellule. Non, non, je n’ai pas accès à Internet, sauf si j’étudie un thème précis. Mais je n’ai pas le temps d’étudier, je suis totalement concentrée sur les procès à venir. Je n’ai pas de machine à écrire, rien, alors j’écris tout à la main.

Son regard se pose sur moi. Je me lance enfin, vous vous souvenez de ce que je vous avais demandé il y a deux ans, est-ce que vous ne craignez pas une inhabilitation ? Elle m’avait répondue, confiante, je ne l’envisage pas, ce serait une attaque très grave à la démocratie. Inhabiliter une personne parce qu’au Parlement il s’est parlé d’un thème qui intéresse les citoyens et autour duquel tous les groupes parlementaires ont pu s’exprimer, les partisans comme les adversaires ? Je lui rappelle sa confiance dans l’Europe. Un soupir. Avec les réfugiés, l’on a pu se rendre compte que les valeurs n’y étaient pas … il n’y a plus de valeurs dans cette Europe. L’Europe se mure dans le silence, mais c’est elle qu’on enferme.

Alors qu’elle est supposée bénéficier de la présomption d’innocence, la voici qui subit une peine sans seulement être condamnée. La prison préventive vise à empêcher toute fuite, elle ne s’est pas enfuie. Elle est restée, confiante dans les institutions, fidèle à sa charge, au mandat qui lui a été confié par le peuple. Elle plante son regard dans le mien, je n’ai rien fait de mal, je n’ai fait que mon devoir, pourquoi fuir ?

Je ne pouvais rien faire d’autre au Parlement, vous savez. Mon devoir était de représenter les citoyens et la majorité parlementaire. L’Assemblée est souveraine, et je l’ai respectée. Oui, on a voulu m’empêcher de le faire, mais je ne pouvais pas admettre de censure au Parlement. On doit pouvoir y parler de tout, tant que l’on reste dans le respect des droits humains. En Irlande, l’avortement est interdit, mais le thème est abordé au Parlement. Oui, c’est vrai, j’aurai pu démissionner, mais pourquoi ? Le règlement du Parlement catalan nous permettait de faire ce qu’on a fait.

C’est déjà fini, on a eu droit à un peu plus de temps, merci beaucoup. Vite. Je me risque encore à lui demander quel est son rêve, après, après tout cela. Je ne fais pas de projet pour après, je n’ai qu’un seul rêve en tête. Sortir.

Les adieux sont précipités, je lui souris. J’aimerai lui rendre hommage, rendre hommage à cette grande dame, comme ces gens qui viennent chaque vendredi chanter des chansons qu’elle ne peut entendre. Et je pense à Camus, puisqu’elle a une formation en philosophie, Camus qui affirme que la grandeur de l’homme est dans sa décision d’être plus fort que sa condition.

Dehors, je me rends compte qu’il faisait très froid, là-bas, dans ce petit auditorium. Dehors, je vois les pins, et la mer, et le soleil. Tout ce dont on la prive. La honte d’un pays.

Je pense à la Catalogne. Nous n’avons pas perdu. Nous n’avons simplement pas encore gagné. L’Espagne n’y comprend rien.

 

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15 pensées sur “CATALOGNE. CARME FORCADELL : un symbole de liberté et de démocratie, la honte de l’Espagne

  • 6 octobre 2018 à 9 h 25 min
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    y’en a qui ont tout lu ? vraiment ? Eh bien ! (plus gnangnan….c’est difficile !)

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  • 6 octobre 2018 à 9 h 43 min
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    …. et j’en appelle à l’objectivité des rédacteurs de l’1dex. S’agissant du mouvement indépendantiste de la Catalogne, cessez d’utiliser le terme « les catalans » car ce n’est qu’une partie des catalans qui suit certains individus avident de pouvoir ! De même qu’il ne s’agit pas de la Catalogne, mais bien que d’une partie de la région. Votre acharnement devient de jour en jour plus pénible !

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  • 6 octobre 2018 à 10 h 00 min
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    j’ai repris cet article afin de m’assurer n’avoir pas commis une erreur de jugement. Eh bien non, je confirme encore plus clairement ma première réaction, qu’il s’agisse de son côté gnangnan et celui du manque d’objectivité qui est flagrant. Cela ne m’engage évidemment pas à me procurer le premier roman de Mme Riand, épouse du red.en.chef de l’l’1dex.
    Et que la Catalogne se doit d’être indépendante, entre autres en citant le fait que la Catalogne est « une vieille dame millénaire » nous laisse pantois ! Quelle approche ridicule, quel manque de logique ! Il suffit de consulter une carte de l’Europe en cette même période pour s’en convaincre ! ….. tout est dit !

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    • 6 octobre 2018 à 20 h 38 min
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      Merci beaucoup, Mme. Riand. La Catalonge sagne des larmes et sang. Nous sommes une nation sens état, poursuivis par l’Espagne, e, certainment, pour les espagnoles qui vivent en Catalogne, qui se disent catalans mais vraiment sont uniquement espagnols qui nous veulent dominés.

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    • 6 octobre 2018 à 23 h 01 min
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      Monsieur,
      Si, pour vous, lire L’1Dex est une si grande torture, je m’interroge sur le fait que vous persévériez avec un tel entêtement dans cette voie. Il me semble que tout individu normalement constitué sur le plan intellectuel ne souhaiterait en aucun cas s’infliger quotidiennement un tel pensum.
      D’autre part, je pense personnellement que toute critique devrait s’articuler sur un raisonnement construit , des faits ou des chiffres. Vous livrez constamment les mêmes « je pense », « je trouve » sans jamais étayer ce qui ne sont jamais des arguments mais tout au plus des jugements subjectifs ou des vœux pieux. Aussi, peut-être serait-il temps de vous dépasser ?
      Enfin, je comprends parfaitement que vous ne souhaitiez pas acheter un ouvrage qui exige de ses lecteurs qu’ils possèdent plus de 300 mots de vocabulaire.
      Vous m’aviez fait sourire jusqu’à présent, mais votre insensibilité face au calvaire d’une femme à laquelle vous ne sauriez arriver à la cheville, comme à la colère d’un peuple dont le seul crime a été de demander des urnes dans les rues, me sidère. Pendant que vous chaussez vos pantoufles et vos lunettes, dans un pays dans lequel la liberté de vote comme la liberté d’expression vous sont garanties, en Catalogne, certains peuvent faire le salut fasciste sans être inquiétés alors qu’un jeune rappeur qui a fustigé la situation en Catalogne comme la corruption généralisée de la justice espagnole et de la monarchie, a dû s’exiler pour éviter la prison.
      Élevez-vous, Monsieur, nous serions enchantés de vous rencontrer … ou alors, abonnez-vous à Voici.

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    • 7 octobre 2018 à 20 h 09 min
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      C’est pourtant vrai, Madame, votre ignorance vous excuse, tout est VRAI, ne vous en déplaise !

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  • 7 octobre 2018 à 10 h 12 min
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    Mme Riand : il était pour moi évident qu’au cas où vous répondriez, seule la voie du dénigrement sera votre choix.
    Solution de facilité !
    Vous laissez sous-entendre que je ne possède pas les 300 mots nécessaires à la compréhension de votre bouquin et m’invitez à m’abonner à Voici, un magazine que vous semblez donc bien connaître !
    Non, Madame Riand, vous n’êtes décidément pas ce que vous croyez être, vous n’êtes pas objective en ce qui concerne l’Espagne et la Catalogne ! J’ignore quel est votre but mais on peut supposer que vous visez une fonction politique au sein de la Catalogne indépendante ! Votre action s’inscrirait donc dans le cadre d’une campagne dont les bases ont été posées lors d’une visite d’un certain Puigdemont à Sion !
    Pour terminer, je prends bonne note de votre conseil : « me dépasser »…… je vous en suis indéfiniment reconnaissant !

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  • 7 octobre 2018 à 12 h 09 min
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    ESTA SEÑORA, TIENE CONOCIMIENTOS JURIDICOS PARA LANZARSE A LA PISCINA COMO HA HECHO EN ESTAS ULTIMAS FECHAS. NO HACE CASO DE LOS INFORMES DEL LETRADO MAYOR Y DE LOS SERVICIOS JURIDICOS DEL PALAMENTO CATALAN. ESTA SEÑORA ES UNA TOTAL AUTORITARIA Y LO QUE DICE ES SI QUE SI. QUE PENA.

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  • 7 octobre 2018 à 12 h 12 min
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    MANEL
    [12/10/17 01:10]
    Esta señora lo que no tiene es vergonya, además de no entender el cargo que ocupaba y si lo entendía… lo ha hecho como le ha convenido. No merece el cargo que ostenta por partidista y por declararse enemiga de todos los que no piensan como ella o de declararlos enemigos de Catalunya. De demócrata no tiene nada y lo único que tiene de más es violencia verbal y venganza. Para ella los demás somos franquistas y Franco ya murió hace tiempo aunque como decía mi abuelo no tenía que haber muerto sino no haber nacido. He trabajado 13 años para gente que ponía al dictador y a Blas Piñar en un púlpito, osea que no me diga facha por no pensar como ella porque yo si sé lo que es vivir debajo de los ideales de esa gente que no merece tener ningún derecho a voto, pero La Forcadell se ha puesto al nivel de ellos. Estamos en una democracia y el derecho a opinar lo tenemos todos pero algunos además ostentan un cargo por el que cobran y no poco dinero, así que lo que exigimos es que lo hagan como marca la ley señora Forcadell. Si no puede hacerlo pues deje a otro que ocupe su lugar que seguro que con el sueldo que cobra hay mucha gente de su mismo partido que estará interesada

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  • 7 octobre 2018 à 19 h 08 min
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    Les commentaires de ces tristes sires sont consternants et montrent une méconaissance du problème et un parti pris stupide, infondé, typique de cette droite « décomplexée » qui, comme les moisissures, se développe sur le terreau de l’inculture orchestrée par les profiteurs de tout poil (cf. l’argument du salaire de la présidente du parlement). Chapeau bas au courage politique de cette dame et de ses compagnons de prison ou d’exil qui sont des exemples de démocrates fidèles au mandat que le peuple leur a confié par les urnes. Les questions politiques doivent se régler politiquement et non pas par judiciairement en l’occurence avec l’aide de magistrats aux ordres de l’ex gouvernement fascistoïde de de Rajoy.
    Contrairement au civisme et à la dignité du gouvernement catalan démis, d’autres, comme Manuel Valls, n’ont aucune honte, aucune dignité ni aucun amour propre. Je m’éloigne de ma réaction première mais je tenais à souhaiter à ce petit monsieur, ce que le président Torra lui a souhaité: un échec cuisant…et que celà le chasse définitivement des gesticulations politiques. Et vive la Catalogne!

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  • 8 octobre 2018 à 19 h 19 min
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    Le rôle du président d’un parlement consiste à laisser s’exprimer toutes les opinions, ce qu’a fait Carme Forcadell.
    Ensuite il y a le vote et, en démocratie, c’est la majorité qui décide. Il se trouve que la majorité était indépendantiste. Il n’y a eu aucun type de violence, ni physique, ni verbale (de la part de Carme Forcadell ; de la part de ses adversaires, on pourrait en discuter…), ni psychologique.
    Vous auriez voulu que la présidente empêche le débat ? Qu’elle ne respecte pas la décision majoritaire ?
    En quoi son action mérite-t-elle la prison ?
    Et comment peut-on, d’ailleurs, être d’accord avec la prison préventive, celle qui enferme quelqu’un avant même qu’il ait été jugé ?

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    • 8 octobre 2018 à 19 h 47 min
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      Voilà, cher Méthis, un commentaire avec lequel je suis entièrement d’accord. Je doute, hélas, qu’il fasse réfléchir les Dupraz, si tant est qu’ils puissent avoir une simple réflexion…

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  • 9 octobre 2018 à 1 h 52 min
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    Et bien, moi j’ai bien aimé votre article et il m’a donné envie de lire votre livre. Merci aussi pour défendre la Catalogne et la démocratie depuis bientôt un an. Grâce à des gens comme vous, petit à petit les choses changent et de plus en plus de citoyens comprennent qu’il ne s’agit pas que d’indépendance, mais qu’il s’agit avant tout de préserver la démocratie et les libertés fortement menacées en Espagne.

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  • 9 octobre 2018 à 1 h 55 min
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    Merci pour votre article Mme. Riand. C’est difficile, voire impossible, pour les gens avec des convictions démocratiques, de comprendre comment un état peut appliquer des niveaux tels de répression et d’injustice, et n’est pas soulever des protestations des états autour, et de l’Union Européenne. C’est seulement au travers de beaucoup des voix de la raison, la justice et la liberté comme la votre, que les citoyens démocratiques pourront faire face à l’injustice et au fascisme.

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