Verbiergate. Une déclaration exclusive de l’Ours de Bagnes : « Tous les nœuds viennent au peigne. »
Gabriel Luisier, l’employé communal criminellement licencié à travers deux faux dans les titres trompeurs, est très optimiste et le fait savoir à qui de droit : « Tous les noeuds viennent au peigne« , chante-t-il sur les pistes de ski et sur les chemins de ronde de la station préférée des Bagnards.
Un peigne est un outil muni de tiges parallèles appelées « dents », de taille, longueur et grosseur variables, qui sert à remettre les cheveux et les poils en ordre ou à en retirer les poux ou les lentes.
Au sens figuré, un noeud est un point essentiel (d’une difficulté). Le nœud de l’affaire.
Que signifie cette expression trop peu usitée : « Tous les nœuds viennent au peigne, tôt ou tard, tous les problèmes finissent par émerger, tôt ou tard, les choses vilaines, cachées, les mensonges, les rancœurs finissent par se savoir. »
Surgissent ainsi dans les travées du pouvoir, dans les coulisses des administrations et bientôt dans les sous-bois de la justice, plus tard au coeur de la Cité, des courriels cachés, des correspondances caviardées, des écritures oubliées, des vilenies incommensurables, qui permettront de comprendre qui a fait quoi, quand, comment et pourquoi ? Un Cluedo transparent aujourd’hui pour ceux qui ne veulent pas être des autruches.
En son temps, j’ai écrit « Affaire BCV – Dorsaz, Manipulations & Mensonges d’Etat »; je cherche aujourd’hui un titre pour l’affaire la plus incroyable que j’ai eue à traiter durant mon activité professionnelle, celle qui a surgi dans la Cité à la suite d’un article paru en août 2015 dans Le Nouvelliste sous la plume du journaliste Julien Wicky, celle qui a donné lieu à quelque 1200 articles de L’1Dex, « censurés » donc inaccessibles, celle qui a conduit une juge cantonale à décortiquer en langue française les actes communaux et administratifs qui ont permis la résiliation illicite du contrat de travail d’un employé communal qui n’acceptait pas d’oeuvrer hors-le-champ de la loi.
A ceux qui comprennent, un seul adverbe suivi de trois points de suspension : franchement …
A bientôt.
Post Scriptum :
La plus ancienne inscription cananéenne pourrait être sur un peigne à poux en ivoire (cliquer ici).
