SION JO 2026. MOUTONNIÈRE ET MOUTONS (165)

Romaine Jean, la chief communicante de Sion 2026, nous dit le NF, assène l’argument fatal : «  La Confédération fait un cadeau d’un milliard au Valais et aux autres cantons ». Comment alors refuser une telle obole ? Les refusants seraient-ils devenus fous ?

 

En argumentant ainsi, pour attirer les moutons, velus ou non, Romaine Jean prend le pari que les gens qu’elle veut appâter n’auront pas lu le Rapport du Conseil fédéral sur la procédure de consultation lié à la possibilité d’organisation des Jeux Olympiques sous la bannière Sion 2026.

 

La question est ici simplement posée : à quelle page de ce rapport est-il mentionné que la Confédération fait un cadeau d’un milliard de francs au Valais et aux cantons impliqués ?

 

Romaine Jean a-t-elle perdu, en sa qualité de communicante nouvelle communiante, la capacité d’opérer les distinctions utiles et est-elle aujourd’hui limitée à l’amalgame confusionnant ? Ou, comme m’ont dit certains, ne connait-elle pas le dossier ?

 

Cette sévère critique ne serait excessive que si un tiers aventureux se lançait dans une démonstration assimilant la garantie de déficit à un cadeau définitif. Mais alors que penser des affirmations de Frédéric Favre et de Philippe Varone avançant le caractère bénéficiaire du compte d’exploitation des Jeux ?

 

Nos responsables disent tout et le contraire, ne craignant pas de confondre le blanc avec le noir, les pertes programmées avec des bénéfices certains, ni même leurs désirs avides avec le réel déployé.

 

Et lorsque Alain Cottagnoud, aux Divins Brasseurs, explique que la Ville de Sion devra assumer les déficits, les envoyés spéciaux de Jean-Marie Fournier et des promoteurs de la rive gauche, choisissent de le siffler.

 

Effectivement, la question posée le 10 juin au Valais m’est pas celle des JO, mais celle permettant de compter avec une assez grande précision les moutons des autres. En cela, le résultat de ce vote sera d’un sublime intérêt.

 

Ne dit-on pas aux enfants qu’il faut, pour pouvoir bien dormir, compter les moutons ? 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 …

 

Bonjour à tous les bergers !

Stéphane Riand

Licencié en sciences commerciales et industrielles, avocat, notaire, rédacteur en chef de L'1Dex (1dex.ch).

6 pensées sur “SION JO 2026. MOUTONNIÈRE ET MOUTONS (165)

  • 5 mai 2018 à 7 h 41 min
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    Candidature JO 2026 : encore un lapsus?

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  • 5 mai 2018 à 8 h 00 min
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    Alors qui s en va en quète de la brebis galeuse en robe de chambre ? Le roi Frèdèric , pour en tondre
    la laine et la vendre au plus offrant . Saufe que c était un bouc ! Et les taxes de l Europe …

    Monnaie divine question !

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  • 5 mai 2018 à 9 h 38 min
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    J’aime aussi beaucoup la photo.
    Qui sont les moutons noirs?

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  • 5 mai 2018 à 9 h 45 min
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    Y aurait-il une ou deux personnes parmi les membres de la Rédaction de mon journal préféré de ce jour pour contrer ces pontifs des JO 2026, Romaine Jean
    et Fr. Favre en tête qui nous bassinent sur le milliard de la Confédération. Il serait urgent de leur rappeler qu’ils font fausse route sur le but de ce fameux pactole.

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  • 5 mai 2018 à 12 h 26 min
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    ah le non pourrait l’emporter !?! ah bin, surpris ! Et c’est bien, bien sûr; ce ne serait qu’une juste totale humiliation (un désaveu au moins) des « guides célestes » qui ont dirigé ce canton depuis qu’il a commencé à sortir du sous développement il y a une trentaine d’années, et qui auraient DÛ accompagner (ceux-ci celui-ci) par la modernisation des institutions.
    Et ne l’ont pas fait.
    (Pas SU.)
    Et doivent donc URGEMMENT le faire maintenant…
    au lieu d’aller jouer dehors
    (aux JO).
    Les devoirs avant le plaisir, c’est bien connu.. enfin…chez tous les gens sérieux du monde, apparemment le Valais (des dominants, forcément) n’en fait pas partie.

    Sans transition (ou presque). Christophe Darbellay maintenant hier soir sur Canal 9, je cite: « Il faut émotionnaliser la campagne ». Moi j’ai entendu (d’abord / dans ma tête malade (subversive)): « Il faut IMBECILISER la campagne…
    (et sous entendu (encore)) … »SINON ON N’A AUCUNE CHANCES (de gagner »). (« si les gens votent rationnellement ».)
    Et après, réécoute faite, non, il avait dit émotionnaliser.
    Mais bon, « émotionnaliser / imbéciliser » moi chtrouve qui a pas tellement de différence… hein !??! c’est pareil non !? on connaît le piège de l’émotion.. et de l’émotionnalisation des foules… on l’appelle plus populairement aussi piège à cons…
    CELA DIT, avec les cons, ça marche. Et donc bien joué quand même Cricri (ah non, cricri c’est déjà pris (c’est l’autre)) Mais alors disons, Bien joués… CriCriS !

    Et sans transition encore, le non l’emporte(rait) ? Super ! Ne reste juste plus qu’à espérer que les votants qui ne savent pas encore qu’il y aura une votation le 10 juin prochain ne votent pas comme la plupart des gens qui ont voté sur l’objet de la TVA lors de la votation du 4 mars dernier, c’est-à-dire: OUI, mais sans ne rien connaître au sujet en réalité, et juste pour être obéissants/obéissantes (mention spéciale faites au femmes ici (respect de l’égalité Et de leur capacité d’obéissance supérieure à la moyenne oblige)) à MONSIEUR L’ETAT qui est le chef le maître, juste pour être « gentil(les)s ». Et parce qu’il/elles ne seront que con(ne)s en réalité à la place.
    Bon et con, on sait bien comment, ça fait pas bon ménage.. ça fait CON ménage.
    Et aussi 2 x bons ca fait bon bon et tu te fais bouffer.
    Et aujourd’hui même une seule fois bon, tu te fais déjà bouffer (c’est l’inflation).
    Et.. bon bon, ok j’arrête mes bondieuseries. Mais bon c’est le jour de la bonité aujourd’hui alors voilà: « A PARTIPISSé »

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