SION JO 2026. FIER D’ETRE VALAISAN (254)

Christian Constantin et la Chambre du commerce et de l’industrie du canton de Vaud, Jean-Michel Cina, le Conseil d’Etat in corpore, le 80 % du Grand Conseil, le Président du Conseil d’Etat, le Président de la Ville de Sion, le conseil municipal de Sion, le conseil général de Sion, les présidents de la quasi totalité des communes du canton, la plupart des sportifs du Valais, les associations patronales, les groupements touristiques, la plupart des propriétaires immobiliers, les entrepreneurs, les « amis » de CC et Christophe Spahr s’étaient tous donné le mot : « Votez OUI à Sion 2026 et surtout faites voter OUI ».

Pendant plus d’un an,  le nouveau conseiller d’Etat, Frédéric Favre, celui-là même qui a considéré que les questions liées à la gestion des communes (Verbier, Finhaut, …), à l’organisation des APEA, aux modalités de création du Conseil de magistrature (la mouture qui est présentée au Grand Conseil est une mise à mort, avant même sa naissance, de cette institution qu’a voulu le peuple), à la Constituante, d’autres encore, pouvaient être délaissées au bénéfice de ce projet fondamental et déterminant pour l’avenir du canton, a parcouru le canton à des fins olympiques. Plus encore : pressentant que les citoyens avaient quelque mal à gober certaines énormités, Frédéric Favre n’a pas craint d’avancer devant le peuple l’argument suprême : « faites-moi confiance, faites confiance au 80 % des députés, faites confiance au Conseil d’Etat, faites confiance aux présidents de commune, nous méritons votre confiance, le CIO même, avec son agenda 2020, mérite votre confiance. N’ayez pas peur, nous sommes vos bergers et nous saurons faire de Sion 2026 un magnifique feu d’artifices à moindres coûts. » Frédéric Favre a joué le  jeu de la confiance totale, celle que lui accorderait, tel un blanc-seing, le peuple valaisan, uni et solidaire.

Le président du Grand Conseil, un Haut-Valaisan, a osé amener dans l’arène du Grand-Pont l’inoubliable Pirmin Zurbriggen, dont les médailles d’or des championnats du monde de Crans-Montana feraient taire les derniers sceptiques, ne craignant pas d’ignorer tous les usages du parlement.

Les députés, qui avaient quelques années plus tôt renvoyé Philippe Nantermod et quelques autres à leurs études en refusant l’idée olympique, n’ont pas craint, après quelques agapes et raout, de retourner leurs vestes et de « vendre » leur confiance à Jean-Michel Cina et au Conseil d’Etat. Ils étaient convaincus de l’allégeance de leurs électeurs.

Christian Constantin, n’écoutant que lui-même et ignorant les recommandations de Frédéric Favre, même après avoir été sanctionné pour un coup de pied au cul donné devant les caméras du pays, n’a cessé de penser qu’il était indispensable au projet, s’inventant même une fibre littéraire et un amour exacerbé pour la montagne et les edelweiss.

Christophe Constantin, pour une photographie, n’a pas craint de jouer à l’imprudent et de s’aventurer dans un hélicoptère pour pouvoir être croqué à jamais sur une puce numérique, sous le regard ébahi de Christophe Darbellay, embrassant presque le Cervin, comme si l’humilité prochaine du CIO (agenda 2020) n’était pas incompatible avec un tonneau de fuel brûlant devant le Matterhorn.

Le Valaisan n’a pas voulu contracter avec le CIO, n’a pas voulu de Christian Constantin, même éloigné du comité de candidature, n’a pas voulu de cette servilité moutonnière que lui proposaient ses édiles, n’a pas voulu de ses potentielles nouvelles machinations ou manipulations, n’a pas voulu de grandioses feux d’artifices et de deux semaines de festivités planétaires, n’a pas voulu de ce risque immaîtrisé qui pouvait affecter la fiscalité de son canton et de sa commune, n’a pas voulu être piégé par des contrats évolutifs impliquant trop d’incertitudes, n’a pas voulu d’un projet mal ficelé, désarticulé et déconnecté des besoins réels des gens.

Le Valaisan a voulu rester fier d’être Valaisan et il a dit à ses autorités, avec une clarté qui force le respect : « Vous avez dépassé la ligne rouge et nous n’avons plus confiance ».

La fierté d’être valaisan, en juin 2018, a franchi un seuil, elle ne se limite plus au Wankdorf, aux victoires acquises à Berne ou ailleurs, le Valais a gagné à domicile et a dit NON à ceux qui voulaient l’entraîner dans un territoire qu’ils ne voulaient plus visiter.

Le 10 juin 2018 est bien plus qu’une frêle réponse au 19 juin 1999, il faut croire (j’ai le droit de rêver, moi aussi, non ?) à un renouveau de la politique en Valais.

Vive la Constituante !

 

Post Scriptum : la responsabilité politique ne se limite pas en démocratie à prendre acte !

 

L’1Dex participé au débat de SION JO 2026, je veux le soutenir et je veux m’abonner !

 

 

Stéphane Riand

Licencié en sciences commerciales et industrielles, avocat, notaire, rédacteur en chef de L'1Dex (1dex.ch).

16 pensées sur “SION JO 2026. FIER D’ETRE VALAISAN (254)

  • 11 juin 2018 à 7 h 58 min
    Permalink

    Frédéric Favre? incompétence. Il suffisait d’écouter son discours tremblotant, incohérent et mal préparé hier soir à la conférence de presse. Nul. Darbellay, beaucoup plus à l’aise avec les belles paroles, a laissé son collègue s’enfoncer jusqu’au bout. Bien son style de girouette.

    Répondre
  • 11 juin 2018 à 8 h 26 min
    Permalink

    D’abord un grand coup de chapeau à Me riand (faut-il mettre la majuscule ?) pour son pronostic sur le résultat de la votation sur les JO. Brillant !.
    Par contre, il faut avoir le sens de l’humour pour lire les commentaires sur le résultat de ce scrutin.
    Les opposants, les verts surtout, affirment que le peuple ne veut pas de grands projets, coûteux, sans garanties de durabilité, sans preuves d’un apport pour le tourisme ou pour l’agriculture périphérique.
    Pourtant, ce sont les mêmes arguments que les verts et leurs partisans ont utilisé pour promouvoir un parc national au Tessin.  » Ce parc sur 8 communes va créer des emplois, de la richesse, soutiendra l’agriculture de montagne et le tourisme, et surtout c’est un projet durable » … Le projet à été balayé par les opposants, Les promoteurs (de promouvoir) sont mortifiés.
    Comme pour les JO, des projets de parc nationaux, dont le Parc Adula en 2016, ont été rejetés à maintes reprises. Les Autorités et les porteurs de grands projets sont presque systématiquement désavouées. Pourquoi?
    Les Suisses, habitués à une aisance et un confort de vie, n’aimeraient-ils plus souffrir, faire des efforts, prendre des risques?
    Me Riand, comment commenter ces deux votations avec le même commentaire?

    Répondre
    • 11 juin 2018 à 17 h 39 min
      Permalink

      Cher Monsieur Guinnard,

      Merci pour votre coup de chapeau.

      Cela dit, vous reconnaîtrez que votre légitime question s’adresse aux Verts.

      Il n’est peut-être pas indifférent de noter que les Verts ont accès leur discours sur la question financière. Ils semblent avoir fait mouche, non ?

      Pour le reste, ne pensez-vous pas que CC, l’épisode du coup de pied au cul, le Cervin sentimentalemnt fuelé, et le livre de l’empereur expliquent largement les dix mille voix d’écart ?

      Répondre
      • 11 juin 2018 à 23 h 04 min
        Permalink

        Me Riand, vous me demandez de réagir à votre réponse de hier (Sion 2026 – 254).
        Une précision: je suis le premier citadin (de Londres!) à avoir été diplômé d’une école d’agriculture en Suisse (Grangeneuve). C’était ma seule solution à l’époque pour apprendre à vivre avec la nature.
        Les Verts? Au sens large, ils sont trop souvent de doux rêveurs, avec la conviction que de leur vision du monde est la seule acceptable. Pour réaliser leurs projets, ils demandent ou exigent que des tiers les finance. En plus, ils vous donnent mauvaise conscience si vous refusez. Evidemment, je simplifie.
        … 10’000 voix d’écart? Par exemple, j’avais demandé au CE Favre, avec les responsables de la candidature JO, de pouvoir nous engager financièrement à prendre une part d’un éventuel déficit, comme 2026 francs au minimum, jusqu’à 50’000 francs pour les plus responsables. J’étais d’accord de signer le premier, mais il n’y a pas eu de deuxième. Si oui, peut-être que nous aurions largement trouvé 10’000 voix de plus pour les partisans de JO?
        Mais aujourd’hui? Comme après la lex Koller, la crise financière de 1990, la lex Weber , la LAT, etc,  »on » va nous proposer une nouvelle vision du Valais. Comme de tenir les Etats généraux du Tourisme (EGT). Plagiat!
        Il faut que je vous dise. Nous les avions demandé au CE R. Deferr et à Me Bruchez, président de Valais Tourisme, en 1992. Puis en 1995 lors de ma campagne pour le CN. Puis à nouveau en 2000 et plus tard. A chaque fois, les pontes du PDC s’y sont opposés. Je crois que le Grand Conseil a aussi refusé les EGT par deux fois. Comme d’ailleurs les gourous de Valais tourisme… dont un certain Bornet, (sourire).
        Avec ce rappel, devrions-nous être étonné d’apprendre que de nouveaux prophètes s’autoproclament représentant du Valais Nouveau, sans que nos populations et nos praticiens de la base se soient exprimés. Cela me rappelle les gourous des années 70/80. Comment croire au changements en Valais si les gens de la base ne sont pas les principaux décideurs?
        Bon! Il me faudrait sûrement 2026 pages pour raconter tout ce que les politiques et les fonctionnaires de l’UVT ou de VT nous a fait perdre en Valais.

        Répondre
  • 11 juin 2018 à 8 h 58 min
    Permalink

    Console à manettes , écran noir ! Encore une affaire du siècle , et fric à gogos ! Alors que le serieux doit
    cependant exister !

    Répondre
  • 11 juin 2018 à 9 h 43 min
    Permalink

    Lu dans le Nouvelliste du jour : « nous avions une chance de sortir du Moyen-âge, mais les mentalités n’ont pas changé. » (Nicolas Ferraud).

    Non, Monsieur Ferraud, c’est exactement le contraire. Le citoyen valaisan n’est plus un vassal qui suit aveuglément les mots d’ordre d’un parti ou d’un leader politique. Désormais, il vote selon sa conscience, ses propres convictions et son libre arbitre. Il est donc entré de plain pied dans une phase de « Renaissance ».
    Tant que vous n’aurez pas intégré ce nouveau paradigme, c’est vous qui continuerez à vivre selon les mentalités de l’époque que vous citez.

    Répondre
  • 11 juin 2018 à 16 h 45 min
    Permalink

    Sur le NF online, Peter Bodenmann donne son explication face à l’échec de Sion 2026 devant le peuple valaisan. Pour lui, les Valaisans n’ont pas cru « un seul mot » des explications du Gouvernement.
    Un milliard était posé sur la table à Berne. Pour Sion 2026. Pourquoi ne l’a-t-on pas ramassé? 

    «  La réponse est simple: la majorité des Valaisans n’a pas cru un seul mot de son gouvernement et du comité d’organisation. Ils ne font pas confiance à leurs promesses vides. »

    Répondre
  • 11 juin 2018 à 21 h 03 min
    Permalink

    Une recommandation tout d’abord : tout le monde devrait lire les 752 mots, 3’858 caractères ou 56 lignes de ce 254ème épisode de ce feuilleton des JO Sion 2016 avortés, les autres équipées aussi, il s’entend. Aujourd’hui, il fait un point succinct sur ce dont nous n’avons aucune raison de tirer quelque fierté.

    Mais oui, depuis dimanche dernier, nous avons à nouveau de quoi être fier d’être valaisan.
    Pour le moins pour ceux qui ont osé dire NON à ce projet si improbable. Il mettait assurément en péril le devenir des habitants de ce Valais (et de leurs véritables intérêts) en nous privant de ressources indispensables pour tant et tant de tâches importantes que l’autorité allait sinon laisser sur le bas-côté. Ouf, on peut maintenant respirer !

    Mais on l’a échappé belle ! Si le Valais de 2016 ne s’était pas enfin manifesté, il en serait ce lundi tout autrement. Mais voilà, ce Valais du renouveau politique, de l’ouverture, du courage citoyen, de la sourde indignation des gens de la rue, de la terre, des bistros, des bureaux, des ateliers, des usines ou des universités a dit NON, halte-là ! On en assez d’être pris pour des gobemouches à qui on peut, à la mode Favre, ‘’jouer le jeu de la confiance totale, celle que lui accorderait, tel un blanc-seing, le peuple valaisan, uni et solidaire’’, comme l’écrit ci-dessus Stéphane Riand.

    Les élus Favre, Darbellay, Schmidt, Waeber-Kalbermatten, Melly (y compris une certaine éminence grise, du nom de Philipp Spöri, chancelier et, surtout, directement responsable de l’information (ou de la désinformation ?) du Conseil d’Etat) — mais aussi les Cina, Nantermod, ou encore Varone et son Conseil municipal, le Conseil général de Sion ou les présidents concernés des communes valaisannes — auront avantage à ne pas oublier la magistrale baffe que la vox populi vient de lui adresser par urnes interposées !

    Cela devrait pour le moins leur rappeler ce qu’implique pour eux comme responsabilité d’avoir été portés à leurs fonctions : servir les intérêts de la population et non de courir après des fantasmes, tout olympiques qu’ils soient.

    Quant aux autres intervenants dans cette mésaventure — Constantin et ses acolytes, les associations patronales, les groupements touristiques, des propriétaires immobiliers à la recherche d’affaires juteuses ou certains entrepreneurs bétonneurs — ils devront expliquer à leurs membres, leurs clients ou partenaires pourquoi ils les ont entraînés dans cette gonfle

    Moi aussi, je dis Vive la Constituante, et presto !

    Répondre
  • 11 juin 2018 à 23 h 05 min
    Permalink

    Me Riand, vous me demandez de réagir à votre réponse de hier (Sion 2026 – 254).
    Une précision: je suis le premier citadin (de Londres!) à avoir été diplômé d’une école d’agriculture en Suisse (Grangeneuve). C’était ma seule solution à l’époque pour apprendre à vivre avec la nature.
    Les Verts? Au sens large, ils sont trop souvent de doux rêveurs, avec la conviction que de leur vision du monde est la seule acceptable. Pour réaliser leurs projets, ils demandent ou exigent que des tiers les finance. En plus, ils vous donnent mauvaise conscience si vous refusez. Evidemment, je simplifie.
    … 10’000 voix d’écart? Par exemple, j’avais demandé au CE Favre, avec les responsables de la candidature JO, de pouvoir nous engager financièrement à prendre une part d’un éventuel déficit, comme 2026 francs au minimum, jusqu’à 50’000 francs pour les plus responsables. J’étais d’accord de signer le premier, mais il n’y a pas eu de deuxième. Si oui, peut-être que nous aurions largement trouvé 10’000 voix de plus pour les partisans de JO?
    Mais aujourd’hui? Comme après la lex Koller, la crise financière de 1990, la lex Weber , la LAT, etc,  »on » va nous proposer une nouvelle vision du Valais. Comme de tenir les Etats généraux du Tourisme (EGT). Plagiat!
    Il faut que je vous dise. Nous les avions demandé au CE R. Deferr et à Me Bruchez, président de Valais Tourisme, en 1992. Puis en 1995 lors de ma campagne pour le CN. Puis à nouveau en 2000 et plus tard. A chaque fois, les pontes du PDC s’y sont opposés. Je crois que le Grand Conseil a aussi refusé les EGT par deux fois. Comme d’ailleurs les gourous de Valais tourisme… dont un certain Bornet, (sourire).
    Avec ce rappel, devrions-nous être étonné d’apprendre que de nouveaux prophètes s’autoproclament représentant du Valais Nouveau, sans que nos populations et nos praticiens de la base se soient exprimés. Cela me rappelle les gourous des années 70/80. Comment croire au changements en Valais si les gens de la base ne sont pas les principaux décideurs?
    Bon! Il me faudrait sûrement 2026 pages pour raconter tout ce que les politiques et les fonctionnaires de l’UVT ou de VT nous a fait perdre en Valais.

    Répondre
  • 12 juin 2018 à 7 h 40 min
    Permalink

    Je suis fier d’être valaisan parce que j’ai pu voter oui, librement, selon mes convictions, sans pression. Cela vous dérange? Suis-je un mauvais citoyen? Selon vous, je mérite une baffe?
    On n’aurait plus le droit de proposer des projets au peuple?

    Répondre
    • 12 juin 2018 à 7 h 49 min
      Permalink

      Qui donc a suggéré ce que vozs avez compris ?

      Monsieur Guinnard, l’article a dit que l’on pouvait être fier d’être valaisan en ayant voté NON. Si vous voulez me paraphrasez à l’envers, vozs êtes lubre.

      L’inclusion n’est pas l’exclusion.

      Vous comprenez mon propos ?

      Répondre
      • 12 juin 2018 à 10 h 10 min
        Permalink

        En fait, je répondais à un anonyme: a-0ZZ-3-9. Je partage assez votre article de fond.

        Répondre
  • 12 juin 2018 à 10 h 25 min
    Permalink

    Tiens mon message critique sur le partenariat avec l’EPFL et la HES a disparu, tout comme celui proposant de favoriser ce secteur après l’échec de la votation des JO 2026. Je suis d’avis qu’il est important de relever l’échec d’une communication martelée sur le développement durable. Pour beaucoup, cette durabilité est apparue comme du « fake ». Ce qui est cocasse, c’est que l’on retrouve cet argument cosmétique dans de nombreux projets : écoquartier (j’ai étudié le pseudo de Neuchâtel), transition énergétique, compteurs connectés etc. Une crise des techniques du management environnemental et de la cabale rhétorique qui doit faire peur à plus d’un vendeur de mythes écologiques.

    P.S. Soit-dit en passant : je lance le pari que ce pro-EPFL/HES n’a pas voté contre Sion 2026 comme il le prétend, mais considère comme essentiel de maintenir un financement et un budget important pour leurs projets malgré le refus de la votation.

    Répondre
  • 12 juin 2018 à 23 h 16 min
    Permalink

    Ce n’est pas Pirmin qui est venu devant le grand conseil mais Ramon Zenhäusern. Stéphane, quand tu argumentes, contrôle tes sources autrement tu n’es plus crédible.Tu nous sors ensuite un Christophe Constantin, c’est qui ce monsieur. Ca sent la fatigue. Repose-toi un peu et prend des vacances.

    Répondre
    • 12 juin 2018 à 23 h 35 min
      Permalink

      Mes lapsus rengorcent mon propos : Ramon a été happé par le président du Grand Conseil et Pirmin happé par le Cervin, accompagné psr Christophe et Constantin, si consubstsntiellement unis sur ce coup qu’ils ont certainement contribué psr leurs erreurs cumulées à une défaite que personne n’imaginait il y a peu.

      Vive donc mon inconscient, ce si cher ami.

      Je vous remercie, Batigol, d’avoir pointé la qualité de mon inconscient.

      Oui, merci du fond du coeur. Je me sens reposé avant même de m’être couché.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.