SION JO 2026. DE LA FILLE DE JOIE A LA CATIN (90)

Une lectrice assidue de mes articles sur la question de l’opportunité d’organiser les Jeux Olympiques en 2026 m’écrit en substance ceci : « Je suis en plein accord avec tes arguments, mais je vais voter OUI aux JO 2026, parce que nous devons saisir notre chance sans hésiter ».

Approfondissant ma propre position, je lui accorde que le risque est ailleurs, dans le copinage et le clanisme qui ne nous permettra pas de réunir les compétences. Elle réplique : « Lutter contre le copinage et le népotisme, c’est se battre contre des moulins à vent. On s’épuise en vain. Pour ces jeux même avec des dépassements de budget, des atteintes à l’environnement et tout ça je pense qu’on doit se lancer. » Et elle assène l’argument final : « Comme si tu hésitais à te lancer dans une histoire d’amour parce que tu as peur d’être déçu, trahi, quitté etc. Ça fait partie des risques mais le jeu en vaut la chandelle. »

Nous sommes ici au point névralgique de la chose, à ce point d’incandescence où tout se décide. Il y a d’un côté les vendeurs d’amour, tous ceux qui savent qu’ils bénéficieront un peu ou prou des JO, et qui veulent faire croire à leur(s) dulciné(e)(s) que l’amour sera au rendez-vous après deux semaines de torride baise illuminées par des feux d’artifices orgasmiques. Il y a de l’autre côté tous ceux à qui il faut demander de payer le prix de la chambre tout en leur faisant comprendre qu’ils ne pourront pas partager la couche, mais qu’ils auront le plaisir d’entendre quelques cris de plaisir ou, pour les mieux placés, de s’approcher du trou de la serrure pour découvrir la couleur des dessous de la fille de joie.

Le passionnant dans le truc, c’est tout de même ces jours-ci de découvrir les diverses postures des paons qui espèrent participer aux galipettes. Et je ne suis pas le seul à apprécier les diverses qualités d’approches. La principale intéressée, c’est dame CIO, qui n’a pas même besoin d’y mettre du sien, puisque le seul prétendant, Sion, incité par sa dominance phallique, travaille d’arrache-pieds pour vendre à ses moutons la nécessité de dire OUI. Alors la fille de joie attend dans sa chambre, pour laquelle elle n’aura pas même à sortir sa carte de crédit, sachant déjà qu’elle va s’enrichir au-delà du raisonnable en quelques passes rapides qui ne lui procureront aucun tressaillement. Elle s’en ira alors par une porte dérobée et nous laissera seuls avec le goût amer du remords éternel. Peut-être pense-t-il que la richesse embellira son âme dans sa tombe.

Le seul argument très sérieux que l’on peut émettre à l’encontre cette métaphore démonstrative est que le remords est préférable au regret. Hélas, en l’espèce, ce grief est irrecevable, parce que Sion, enthousiaste et confiant, avait dit OUI au CIO à plusieurs reprises dans le passé. La prétendante avait alors refusé, préférant à ces époques l’Américain ou l’Italien, de meilleurs payeurs. La dame est aujourd’hui ratatinée et encore plus corrompue, et voudrait nous faire croire à une dernière et fabuleuse histoire d’amour. Mais regardez donc qui est l’éditeur et le producteur de cette chimère.

Franchement, vous y croyez, vous ? Et surtout, voudriez-.vous que vos enfants se pourlèchent avec une catin sans avoir jamais sérieusement regardé ailleurs ?

Et si, au moins, vous appréciiez vraiment votre partenaire d’un seul coup tiré à la va-vite à la Saint-Valentin de l’an 2018 …

Bonjour à tous les producteurs de capotes, l’avenir leur appartient !