L’1Dex Mag est de retour

 

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Le jour de Noël, il y aura un ciel bleu azur qui contrastera avec le blanc de la neige… peut-être, ou peut-être pas. Le vert du sapin, qu’il faut acheter grand, et puis les guirlandes dorées, sans oublier les belles bûches, et les brunes pives qui parfumeront le salon lorsque le feu crépitera. Il y aura le rouge bonheur des emballages cadeaux, et puis cet éclat indicible dans les yeux des tout-petits quand s’en vient la nuit noire, celle qui permet aux bougies de flamboyer pour fêter la famille, quelle qu’elle soit. Sacro-sainte ou païenne invétérée, qu’importe.

Et puis après une orgie de nourriture, la panse bien rebondie, la tête bien aérée, peut-être vous installerez-vous dans un fauteuil confortable, votre 1Dex Mag à la main. Vous le feuilletterez et vous constaterez que, même en plein hiver, quand l’extérieur semble se délaver, il est encore possible de vivre en couleurs.

La couleur est notre compagne de vie. On naît vert de rage, avec une peur bleue de ce qui nous attend. Parfois, on voit la vie en rose. De temps en temps, on entre dans une colère noire et puis on rit jaune, un échec nous dégrise. On devient blanc comme un linge ou rouge de honte. On se décide enfin à faire travailler notre matière grise. On devient un cordon-bleu parce qu’on refuse de broyer du noir. On part alors en vacances pour prendre des couleurs et on s’autorise à être fleur bleue pour ne plus se faire des cheveux blancs.

Il faut l’aimer, la couleur, et même s’y confronter. La scruter, comme nous vous y invitons, au travers d’une couverture franche, qui s’offre ouvertement mais vous invite pourtant à la deviner, à travers des organes qui sont autant de portes d’entrée pour les articles que nous vous proposons.

Il faut oser la couleur, l’installer dans nos vies. Parce qu’on peut aimer Soulages mais qu’on s’amusera plus avec les nanas de Niky de Saint-Phalle. Parce que la couleur est une force, parce qu’un monde coloré est un monde jeune, à l’image de ces maturistes du Collège des Creusets qui participent à notre aventure et s’inscrivent dans l’écriture, aux côtés de plumes confirmées.

Il faut la remercier. Rêver qu’elle s’impose dans les esprits parce que les tags c’est bien mieux que le blanc terne qui macule nos murs silencieux. Parce qu’elle explose dans les dessins de presse et que tant Patrice Zeltner que François Maret l’utilisent pour enrichir notre réflexion.

Et puis la déguster: imaginer la splendide collection de tableaux de la BCVs, se plonger dans l’univers ocre de Cristina Leitao, boire du vin rouge et entendre Dominique Fornage disserter sur les grands crus, apprécier les plats jaunes, les plats blancs de ces femmes de cultures différentes réunies autour d’un même désir, celui de vous présenter un dessert qu’elles tiennent de leur mère. Savourer la recette de Noël que vous détaille un Damien Germanier bien inspiré. Apprécier la croute dorée d’un pain de Chandonne comme la chair blanche d’un poulpe catalan. Fuir les abeilles noires, les abeilles jaunes, les abeilles jaunes et noires de Marcel Maurer mais vous régaler de son miel irisé.

Et puis, s’il vous reste du temps, il vous faut le prendre. Il vous faut le retenir. Il vous faut le dompter pour que vous puissiez vous plonger dans une rubrique littéraire en noir et blanc, et lire Valentin Prélaz, Virgile Elias Gehrig et Fabien Spina qui s’emballent et vous trimballent dans leur univers. Il vous faut le suspendre, pour vous rendre dans ce lointain pays qu’est l’Iran avec Maryam Madjidi, admirer les ors de la Vienne de Valérie Trierweiler ou plus simplement respirer l’air pur de Crans-Montana avec Monica Sabolo. Prendre le funiculaire. Marcher dans nos vertes vallées, voguer sur les flots bleus du Rhône. Et puis, revenir après pour entrer sur la pointe des pieds dans l’une des plus anciennes demeures de la capitale.

Il vous faut l’assagir, ce rebelle, pour pouvoir réfléchir à ce que nous apprend Vincent Mabillard sur la transparence administrative. S’interroger avec un Jean-Claude Pont qui déstabilise en climato-réaliste. S’étonner d’un corbeau, un corbeau noir qu’une start-up valaisanne démasque.

Partir ailleurs, en Pologne, en France ou en Roumanie. Sur le chemin des émigrés comme sur celui des clichés. Payer en Farinet, si l’on peut, si l’on veut.

Et puis, en cette fin d’année, alors que vous vous réunissez autour des vôtres, il convient encore de ne pas oublier les victimes de l’extrémisme, ne pas détourner le regard du rouge sang du terrorisme. Le Dr Yves Gaudin vous parlera de l’islam radical et de l’extrême-droite, les deux faces d’un même visage qu’il analyse sous l’angle de la psychose. Mais qu’en est-il du terrorisme en Suisse, vous interrogerez-vous? Nos Conseillers nationaux, Mathias Reynard, Yannick Buttet et Philippe Nantermod traiteront de ce sujet. Qu’en est-il en Valais des unités d’élite, et des chiens qui en font partie? Christian Varone répondra à nos questions.

C’est la nuit qui vient, la vie qui parle à travers ces personnes qui s’adressent à nos Conseillers d’Etat sur des sujets qui leur tiennent à cœur.

Vous prendrez un café, auquel vous additionnerez peut-être un peu de cannelle. Bien installé dans votre fauteuil, désormais recouvert d’un plaid angora parce que les heures s’en sont allées, bien au chaud, bien assuré que tous vos droits seront respectés, peut-être alors réaliserez-vous que parfois la couleur résulte d’une colère, à l’image de joues qu’on gifle à répétition. Celles des homosexuels, à qui aujourd’hui toujours l’on dénie les droits les plus élémentaires. Celles des lanceurs d’alerte. Celles des victimes d’erreurs judiciaires. Celles de ces jeunes enfants, ces enfants dys qu’on ne traite pas à temps, qu’on ne traite pas tout le temps. Oui, on peut voir rouge quand la loi a des blancs.

Les heures se sont enfuies, il est tard. Vous reposerez le magazine, mais demain vous nous reviendrez. Il y a encore les artistes. Les funambules de la vie. Toutes ces notes qui s’élèvent dans le ciel.

Si la nuit désormais est silencieuse, les pages bruissent encore du son de toutes ces voix. Des professeurs comme des chercheurs, des journalistes, des écrivains, des artistes, des avocats, des hommes politiques. Des personnes engagées. C’est une plate-forme colorée, une plate-forme bigarrée. C’est un brouhaha joyeux mais sérieux, un melting-pot apolitique qui s’interroge. Toute une communauté qui vous invite à la rejoindre.

Joyeux Noël, les amis!

 

 

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