LE RELA MADRID A LESSIVE ET ESSORE LE PSG

Le Real Madrid de Zizou et de Felipe VI a llessivé et essoré le PSG de Unai et fes Qataris. Une leçon de choses qui est en fait aussi la démonstration du fossé qui existe entre la Liga espagnole et la Ligue 1 française. Quelques journalistes sportifs français ont voulu croire que l’apparition d’une star brésilienne payé à prix d’or allait d’un coup de dés faire du PSG une équipe mythique digne de rivaliser avec les cadors européens et voudront peut-être encore penser que l’absence de Neymar Jr est la seule cause de cette déroute. Ce faisant, ils ne démontreraient une fois de plus que l’abyssale profondeur de leur ineffable chauvinisme. Car, hormis le gardien de but, les Parisiens ont réalisé une performance indigne de leurs rémunération. Primus inter pares, Alves, qui jadis brillait avec le Barça, a été si quelconque et inefficace qu’il a reçu la note de 3 sur 10 de la part de L’Équipe. Il suffit de revoir le premier but exceptionnel du Real pour comprendre à quel point l’arrière droit du PSG a été mauvais et parfois même ridicule. Verratti a une nouvelle fois pété les plombs et reçu un carton rouge pour s’en être pris à l’arbitre allemand coupable à ses yeux d’avoir ignoré une touchette d’un Ibérique : il ne participera de plus pas au Mundial, il pourra donc méditer tout à loisir sur l’importance de la maîtrise de soi dans une carrière sportive. Motta, que presque tous les journalistes et consultants appelaient de leurs voeux, a été incapable de la moindre accélération décisive. Un patron, ça ouvre sa tronche dans les vestiaires certes, mais ça joue au foot sur le terrain aussi. Ce match a été la démonstration que Motta est définitivement un has-been. Mbappé, acquis à un prix indécent en été, a-t-il progressé depuis son départ de Monaco ? Ridiculiser Dijon ou Angers n’est pas un acte de bravoure ni de préparation pour affronter les meilleures formations d’Europe. Cavani n’est pas Ronaldo. Marcello n’a pas son pendant à Paris. Ascensio fut supérieur au Duc. Di Maria sur le côté gauche ne sert à rien au niveau mondial. Pastore doit savoir que la créativité et le talent sans la constance énervent. En un mot, PSG a échoué face à un mastodonte dépassé en Espagne par l’Atletico et le FC Barcelone. Paris a été essoré par bien plus fort que lui et s’interrogera sur la nécessité de construire une grande équipe en nléconomisant pas sur les postes moins prestigieux, arrière-droit, arrière-gauche, sentinelle.

 

Neymar aura donc bien du mal à devenir Ballon d’Or en 2018. Son narcissisme exacerbé le conduira-t-il vers Madrid ? Ou voudra-t-il une année de plus affronter Guincamp, briller en Coupe de France contre Les Herbiers et soulever la Coupe de la Ligue en finale contre Châteauroux ?

 

Arrigo Sacchi a dit que le Real Madrid avait joué une cigarette à la bouche et affronté un très faible PSG, sans idées et qui a démontré, avec l’épisode Verratti, qu’il n’était pas une institution. Que dire de plus ?

 

Bonjour à tous les agents qui se pourlèchent parmi dans l’attente du prochain mercato !

 

Stéphane Riand

Licencié en sciences commerciales et industrielles, avocat, notaire, rédacteur en chef de L'1Dex (1dex.ch).

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