« J’aurais préféré Baudelaire heureux » préfacé par Olivier de Giuli

« Une abeille ne va pas vers les fleurs fermées »

(en guise de préface)

 

Ce 20 mai, à minuit passé de 30 minutes.

Il est temps de tourner la page… Autrement dit, après les derniers mots de ce livre,

il est temps d’imaginer la préface que l’on m’a proposé d’écrire.

Grande surprise, tout d’abord, fraîche joie, et reconnaissance, car il y a des décennies que j’avais à ne parler que course à pied.

Comme par empathie avec l’héroïne de ce roman, je m’étais fait un devoir de m’en sortir au jour promis. Mais j’ai peiné parfois. Car si au début, et durant des dizaines de pages, tout se lit avec un idéal plaisir de bibliophile, soudain le rythme baisse, la lecture se fait moins “prenante“ que prévu. Ma foi, l’on s’était trouvé, bon gré mal gré, associé aux peines infligées à l’héroïne par un insigne goujat, et puis l’on est convié à se faire plutôt simple spectateur.

Mais bientôt, au fur et à mesure que l’on se demande comment cette histoire, manifestement vraie, et révélatrice, se terminera, la lecture redevient plus allègre. J’ai songé aux Quatre Saisons de Vivaldi, et donc à l’approche du “printemps“. Finalement, les peines s’estomperont, allegro vivace. Et de nouveau très proche, la femme de cette histoire de long harcèlement cruellement vécu s’en sortira. Très marquée mais très courageuse, elle aura choisi de vivre au présent.

J’ai alors songé à l’aînée de mes filles d’Ethiopie, réputée “fille sauvage“ suite à de graves malheurs infligés par la vie. Ainsi, elle ne sourit guère qu’avec moi, on le sait. Elle me rappelle parfois que je lui ai dit un jour: «Une abeille ne va pas vers les fleurs fermées…»

A la fin de J’aurais préféré Baudelaire heureux, on comprend que, même s’il lui en a coûté cher, l’héroïne, telle une rose, se déploie, et s’ouvre tout à fait à la vie. Pour la plus grande joie des “butineuses“ dont elle a su s’entourer.

Ajoutez à cela, rare bonus par les temps qui courent, une qualité d’écriture qui ravit tout lecteur un tant soit peu exigeant.

 

 

LES CRITIQUES DU LIVRE A CE JOUR

Geneviève Levine a lu Béatrice Riand

Ariane Manfrino a lu « J’aurais préféré Baudelaire heureux »

Au Québec, Pierre Métrailler a lu « J’aurais préféré Baudelaire heureux »

« Une abeille ne va pas vers les fleurs fanées », par Olivier de Giuli

 

LE LIVRE EST DISPONIBLE DANS TOUTES LES LIBRAIRIES ET PAR COMMANDE DIRECTEMENT A L’1DEX (LIVRAISON DES LE 15 OCTOBRE)

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