Je l’ai vu en 1963. Il était venu faire une démonstration dans mon lycée. Inouï ! Et pourtant, je connaissais Jean Degros, capitaine de l’équipe de France à 19 ans, depuis 1958. Aucun joueur n’innova autant que lui. Il était parfaitement ambidextre. Ses passes étaient d’une précision unique. Ses adversaires ne pouvaient jamais savoir ce qu’il allait faire dans la seconde suivante.
Ses parents étaient des émigrés français. Mais Cousy avait perdu notre langue à l’adolescence.
Je l’ai vu en 1963. Il était venu faire une démonstration dans mon lycée. Inouï ! Et pourtant, je connaissais Jean Degros, capitaine de l’équipe de France à 19 ans, depuis 1958. Aucun joueur n’innova autant que lui. Il était parfaitement ambidextre. Ses passes étaient d’une précision unique. Ses adversaires ne pouvaient jamais savoir ce qu’il allait faire dans la seconde suivante.
Ses parents étaient des émigrés français. Mais Cousy avait perdu notre langue à l’adolescence.