MOI POUR TOIT. RIP CHRISTIAN MICHELLOD. ASI ES COLOMBIA

Mon fils Barnabé m’a annoncé ce matin le décès de Christian Michellod. Il m’a dit : « va voir le compte facebook de Fabrice Zwahlen.

J’ai lu : « Combien de dizaines de soirées passées à tes côtés, à vivre les matches du BBC Monthey ou des clubs de Ligue A féminine du canton. Ta connaissance n’avait d’égal que ta plume, ton sourire, ton humour légendaire et ton engagement en Colombie. Un jour tu m’avais donné ce conseil : « Lorsque tu écris un texte ne copie jamais le style d’un autre journaliste mais trouve le tien ». Un conseil qui me guide depuis de nombreuses années. Salut Christian, salut MIC. Repose en paix, Hasta siempre companero. »

Christian Michellod avait guidé Manuela, la maman de mes trois enfants adoptés, Gemma, Johanna et Johanna vers le Bienestar Familiar. C’était en 1989. Nous sommes ainsi partis en Colombie, à Bogota, et sommes revenus en Valais avec Inès Elvira, Margarita et Nicanor, qui ne parlaient pas, ne connaissaient pas même leur prénom et ont reçu comme autres prénoms ceux que nous avions choisis.

Dans les années 90, je ne sais quand exactement, je suis reparti en Colombie avec Christian, Anouk et deux autres camarades de voyages. Nous avons découvert le monde colombien de « Papa Michellod ». Je vois encore ce moment enregistré sur pellicule par Jean Bonnard où, trop maladroit et imprudent, je me suis glissé sous une table et, me relevant trop vite, je renversais le gâteau de la fête destiné particulièrement à trois jeunes filles, qui accueillirent la séquence dans le rire, la joie et la bonne humeur.

J’ai ainsi découvert avec Christian Michellod la musique sud-américaine, le Cuba Libre, les plantations de café, la tendresse envers lui des gens de là-bas. J’ai partagé avec Anouk et les autres des moments inoubliables.

Je n’y ai pas oublié le Valais puisque j’ai rédigé durant ce voyage « Asi ès Colombia » et commencer à penser « Affaire BCV-Dorsaz, Manipulations et Mensonges d’Etat » que j’ai dédié à mon papa et aux miens, à Roger Roduit et aux siens et à ces journalistes libres d’esprit qui se reconnaîtront.

Christian Michellod, je l’avais naturellement côtoyé sur les terrains de basketball que nous fréquentions, lui comme journaliste, moi comme entraîneur. Il aimait le Bas-Valais, j’étais de la Capitale, ça s’appelle la rivalité sportive. Mais avec la même passion pour le même sport.

Christian Michellod, je l’ai « quitté » au moment de la débâcle du FC Sion. Notre regard sur la venue d’un Africain à Tourbillon n’était pas identique. Un regret.

Mais Christian Michellod restera à jamais me semble-t-il comme l’animateur incroyable de Moi Pour Toit, de la Fondation Moi Pour Toit, de cette Fondation que L’1Dex recommande à tous de soutenir avec force et conviction.

Christian Michellod était aussi un fervent défenseur de la liberté d’expression.

Un journaliste.

Que sa famille, ses proches, ses amis, tous ses enfants d’ici et d’ailleurs, de Martigny à Bogota, puissent conserver dans leurs âmes les moments de joie et de bonheur qu’ils ont passé avec « Papa Michellod ».

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Et voici, c’est bientôt là, quelques photographies qui figurent dans mon carnet de voyage, Asi ès Colombia (c’est à venir, m’a promis Barnabé Nicanor) :