SION JO 2026. L’OLYMPISME DE L’AIGREUR (209)

Certains commentateurs, un peu inspirés, ont trouvé une explication pour faire comprendre la position, qu’ils jugent erronée, des opposants : ceux-ci seraient animés par la passion de la rancoeur. On aurait ainsi deux camps passionnés, l’un mû par la passion d’un projet d’avenir, l’autre par la passion d’un passé de rancoeur.

 

Quand le boxeur est dans le coin du ring, devant subir un flot de coups qui font mouche les uns après les autres, il ne peut qu’espérer que l’imagination du scénariste suprême sera à la hauteur du défi et qu’il saura trouver un truc pour que le perdant s’en sorte in extremis. C’est ainsi que confronté à des arguments contre lesquels il ne peut que s’incliner, le supporter malheureux d’un projet défaillant vise à dénigrer l’adversaire, lui trouvant des motivations mesquines et les opposant à la fraîcheur des idées des initiants. Ce faisant, il reprend la position du journaliste propagandiste du NF, Christophe Spahr, et de Christian Constantin lui-même, qui affirment que les opposants n’ont rien fait de leur vie et se contentent de dénigrer les personnes qui suscitent de vrais projets porteurs pour tout un canton. Que de telles suppositions puissent germer dans l’esprit de gens raisonnables dit à quel point d’incandescence a été conduite la société valaisanne par des prophètes visionnaires qui ne font qu’étendre un modèle économique qui leur a été si profitable et qu’ils espèrent magnifier dans un feu d’artifices final au coût exorbitant financé par de contribuables moutons.

 

Pointer dans les derniers rounds la rancoeur, l’aigreur, la petitesse, le dénigrement d’opposants sans trop de sous, et le faire aussi par de l’argent public (que je sache, les conseillers d’État sont payés par les impôts !), c’est la démonstration prouvant qu’un boxeur dans les cordes et presqu’à terre est capable d’ignorer toutes les règles du noble art et de porter des coups bas dans les parties intimes des vainqueurs affligés.

 

Au gong final, en cas de succès, on se félicitera de la grandeur de la victoire, en espérant que l’arbitre n’annulera pas le score du combat, après avoir vu en replay la mauvaiseté du vainqueur; en cas de défaite, on invoquera la laideur des arguments des gagnants et le manque de temps qui n’aura pas permis de convaincre les derniers récalcitrants.

 

Le Valais de la dominance a fait allégeance à Cri Cri d’amour et à ses premiers valets, Cina et consorts; le Valais de la prudence veut faire confiance à sa propre intelligence.

 

Bonjour non pas aux aigris, mais aux aigrefins !

 

 

Post Scriptum : de quoi cet argument d’aigreur est-il le nom ? Se pourrait-il, qu’envisageant la défaite, les progagandistes du CIO et leurs moutons, anticipent une rage aigre et matinée de rancoeur, qu’ils pressentent surgissant de leur estomac ? Qu’il est bon de ne pas avoir ce souci.

 

Stéphane Riand

Licencié en sciences commerciales et industrielles, avocat, notaire, rédacteur en chef de L'1Dex (1dex.ch).

2 pensées sur “SION JO 2026. L’OLYMPISME DE L’AIGREUR (209)

  • 21 mai 2018 à 4 h 31 min
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    Je voterai donc un grand NON !

    Il faut mettre SION sur la carte du monde ! C’est l’un des arguments des pros JO 2026.

    Très bien, et après avoir mis Sion sur la carte du monde, après les 4 semaines des JO très vites passées, quoi ???

    Plus rien, du vent : quelques hôtels 2 et 3 étoiles, 1 seul 4 étoiles. Comme avant les JO.

    Des restaurants en pleine ville qui à 13:55 vous répondrons que la cuisine est déjà fermée et si par hasard vous avez encore la chance de pouvoir passer commande, ils vous ferons comprendre à 15:25 que vous devez quittez l’établissement pour la mise en service du repas du soir ! Comme avant les JO.

    Des commerces qui passent à 18:22 au micro l’annonce suivante: Mesdames et Messieurs, nous allons fermer dans 8 minutes…, veuillez vous rendre aux caisses. Comme avant les JO.

    Dites-moi que viendrait faire un touriste vacancier à Sion après les JO 2026 ? Rien de plus qu’avant les JO.

    Voyons ouvrons un peu les yeux, voyageons le monde, il a milles endroits bien plus ouverts, modernes, attrayants et accueillants que la ville de Sion avec des commerces ouverts 24/24 et 7/7, des restaurants ouverts ou vous pouvez manger un repas à 15:39 ou 17:21.

    Non je ne crois plus aux CIO. Non je ne crois pas au comité de candidature. Non, je ne crois pas aux conseillers d’Etat nouvellement élus à la recherche de notoriété. Non je ne veux pas que l’Etat dépense 100 millions pour cette connerie. Non je ne crois pas que ces jeux seront bénéfiques pour la population. Non je ne veux pas que les Sédunois doivent supporter tous les inconvénients et payer la facture finale. Non je n’accepterai pas que dans le cas d’un non, la ville de Sion continue comme de si rien n’était et ne retire pas sa candidature. Non Monsieur le Président de tous les Sédunois, vous n’avez pas le droit, même d’y penser.

    Je voterai donc un grand NON, car je n’ai aucune confiance.

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  • 21 mai 2018 à 8 h 48 min
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    En même temps du moment que le fond (du fond du fond) de (l’intérêt de) ces jeux n’a (jamais) été débattu dans cette affaire, tout (le reste) n’est-t-il pas (que) peanuts (dans la dite affaire) !?
    Si.
    Mais sauf à dire quand que ce fond (à la puissance 3) plaide néanmoins sans le moindre doute possible pour le NON, à ces JO.

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