SION JO 2026. COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ? (251)

« Le désir de l’ennemi est précisément que nous renoncions à comprendre» (Georges Bernanos; repris par Slobodan Despot dans sa chronique dominicale parue le 10 juin 2018, dans Antipresse).

 

Comment Sion, la capitale du Valais, Sion, la ville, la commune, la municipalité de Sion, le conseil communal de Sion a-t-elle été amenée à entrer dans le jeu olympique, alors qu’elle avait été bafouée par le CIO le 19 juin 1999 ? Oui, comment Marcel Maurer (PLR), Philippe Varone (PLR), Benoît Fournier (PDC), Christian Bitschnau (PDC), Philippe Ducrey (PDC) et leurs camarades ont-ils été convaincus de se lancer dans une aventure si abracadabresque que le peuple, la base, la Cité n’ont jamais désiré, ni même envisagée ? Oui, comment la commune de Sion, qui avait été flouée au-delà de l’imaginable par Christian Constantin à la fin des années 1990 (ce n’est pas l’ancien président François Mudry qui le niera, encore moins Marcel Maurer !), a-t-elle pu se laisser embrigader dans un projet initié par l’empereur de la Porte d’Octodure ? Oui, comment !

 

Comment Jean-Michel Cina a-t-il plongé dans le sillage de CC ? Comment a-t-il convaincu en un seul apéritif le Conseil d’État ? Comment a-t-il attaché à sa laisse le 80 % du Grand Conseil en un seul coup de dés ? Oui, comment ?

 

Comment tous ces députés et tous ces députés-suppléants ont-ils, comme un seul homme, applaudi à une initiative si peu aboutie, si peu construite, si désarticulée, si déjantée dans certains aspects ?

 

Comment ces citoyens et ces citoyennes (je fais ici abstraction de tous les sportifs qui vivent depuis leur plus tendre enfance dans l’imaginaire ou le réel des Jeux et du sport de compétition) ont-ils adhéré à cette construction dont l’émanation n’était pas leur ?

 

Comment devient-on si vite mouton ?

 

Un mouton, par définition, n’est pas responsable. C’est bien ça ?

 

Bonjour à tous ceux qui ont résisté à la propagande massive de SION JO 2026 (ce n’était pas facile) !

 

 

Stéphane Riand

Licencié en sciences commerciales et industrielles, avocat, notaire, rédacteur en chef de L'1Dex (1dex.ch).

7 pensées sur “SION JO 2026. COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ? (251)

  • 10 juin 2018 à 19 h 30 min
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    Cette affaire aura au moins un mérite. Celui de montrer au grand jour à tous les citoyens du canton le vrai visage de certains conseillers d’Etat, leurs maladresses à répétition, leur manque de formation, leur manque de vision (et charisme inexistant pour certains amenés au casse-pipe de manière machiavélique). Qui négligent les missions qui leur ont été confiées ou ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Avec comme conséquence, une désillusion de plus en plus forte dans le monde Suisse allemand dont nous avons fort besoin (pour certains aspects économiques, nous sommes dernier de classe en Suisse), à cause de nos affaires à répétition qui se déroulent en toute impunité (le Ministère public semble absent), le Service des Contributions gate, le Verbier gate, le BCV gate et tant d’autres affaires précautionneusement cachées aux citoyens.

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  • 10 juin 2018 à 19 h 34 min
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    C’est simple : on y est arrivé parce que les gouvernants du Valais savaient, eux, ce que les Valaisannes et Valaisans de l’an 2018 voulaient et qu’ils n’ont pas eu l’intelligence de faire des sondages ou consultations avant de se lancer dans cette opération vouée au départ à l’échec.

    Ne dit-on pas  »Gouverner c’est prévoir » ???

    On devra s’en souvenir, le moment opportun….

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  • 10 juin 2018 à 21 h 17 min
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    Félicitations à l’1Dex !
    Je ne suis pas du même parti que Me Riand et je ne suis de loin pas toujours d’accord avec son point de vue, mais dans le cas présent je lui adresse toutes mes félicitations. L’’1Dex, jen suis convaincu, y est pour beaucoup dans les 54% de ce non.

    Aujourd’hui c’est un vote de défiance envers le CIO et nos autorités, envers « L’ establishment ».

    La population qui a pleuré et vécu le camouflet de la magouille Torino sur la place de Planta au matin du 19 juin 1999 n’a pas oublié ! Ils en ont ras-le-bol de jouer à la loterie avec le CIO. Ils ent ont ras-le-bol de faire les moutons derrière les hommes politiques.

    Les hommes politiques, eux, sont tellement avide de notoriété qu’ils en perdent la mémoire.
    Les mêmes qui en 1999 ont appelé la population à se rendre devant le CIO à Lausanne pour manifester contre la décision scandaleuse du CIO ont même été capables cette fois de faire propagande pour Sion 2026. Des girouettes ?

    – Frédéric Favre, reprenez votre travail, celui pour lequel les Valaisans et les Valaisannes vous ont élu !
    – Christophe Darbellay, ne prenez plus jamais en otage Pirmin Zurbriggen, il ne vous écoutera plus !
    – Bernard Comby, passez une bonne retraite et relisez vos déclarations !
    – Christian Constantin : occupe-toi du foot !
    – Crans-Montana, ce n’est pas la première fois, il faudrait bientôt apprendre…., relisez les archives du 9 décembre 1963 sur le NF.

    Roland Rey Sion

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  • 10 juin 2018 à 22 h 03 min
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    Ce n’est pas tous les jours, mais aujourd’hui je suis fière des valaisans et d’en faire partie ! Mais comment se fait-il donc que nous élisions des gens qui ne nous comprennent pas et qui ne nous entendent pas ?. Nos édiles ont pris une claque, espérons qu’ils en tireront une leçon …

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  • 10 juin 2018 à 22 h 15 min
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    Et un grand merci à l’1dex 🙂

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  • 12 juin 2018 à 6 h 29 min
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    Mais qui donc a financé cette monstrueuse campagne pour les JO ?

    Comment deux conseillers d’Etat peuvent-ils mettre autant d’énergie pour défendre ce projet ?

    Sauront-ils en mettre autant pour notre canton… et pour des projets plus humbles et plus valorisants pour tout un chacun et plus particulièrement pour notre jeunesse qui en a tant besoin !

    Tous les commentaires ci-dessus sont tellement justes… Et c’est vrai ça, pourquoi n’y a t’il pas eu une pré-consultation !

    Bref, faut tourner la page…
    Vive le Valais, ses Valaisannes et ses Valaisans

    Pas utiles de publier mes propos, j’avaiS juste envie, besoin de pousser un petit coup de gueule… merci…

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